Iron Roman - Le récit de mon Ironman

Pour lire le compte-rendu de mon expérience à Lake Placid le 26 juillet 2009, cliquez ici.












Pour voir le "Photo Roman" de mon Ironman, cliquez ici.





lundi 31 août 2009

Le défi de Papa Bear / Papa Bear's challenge



Le 21 novembre prochain, Phil Warga (mon Papa Bear rencontré à Lake Placid) participera au "El Tour de Tucson" en Arizona. Il s'agit d'un défi cycliste de 106 miles (170 km) ayant pour objectif de sensibiliser les gens à la sclérose en plaques et de ramasser des fonds pour la recherche.

Phil se prépare pour cet objectif depuis plusieurs mois déjà. Il s'est entre autres entraîné sur le parcours du Ironman de Lake Placid avec beaucoup de détermination malgré la température peu clémente au début de l'été.

Je suis très fière de lui et c'est pour cette raison que je vous invite à faire un don pour ainsi lui permettre d'atteindre son objectif d'amasser 1000$ au profit de la "National MS Society". Vous pouvez visiter sa page personnelle en cliquant ici.


Merci d'aider mon ami.


At the end of November, Phil Warga (my Papa Bear from Lake Placid) will take part of "El Tour de Tucson" in Arizona. This long distance bike challenge (106 miles / 170 km) is dedicated to sensitize people about the multiple sclerosis and also to raise funds to finance research for a cure.

Phil have been training for this event for months. You might have seen him on the Ironman bike loop no matter the weather this summer.


I am very proud of him and that's why I am inviting you to make a donation, helping him to reach his goal : to collect 1000$ for the National Multiple Sclerosis Society. You can visit his personnal web page by clicking here.


Thank you for helping my friend.

Journal L'Extra de Saint-Basile, Août 2009



Hebdomadaire Les Versants, Août 2009




Le Journal de Saint-Basile, Août 2009


L'Oeil régional de Beloeil, Août 2009


mardi 18 août 2009

Le prix à payer

Mon Ironman est derrière moi. Plus d'un mois déjà. Il s'en est passé des choses dans ma tête depuis. Les journées qui ont suivi, je les ai passées en planant. Je suis même allée faire des intervalles de vélo 4 jours plus tard. La broue dans le toupet, à fond la caisse. Je me sentais super bien. Puis le week-end d'après, je suis tombée très fatiguée. Je suis retombée sur terre.

Avec les semaines qui ont passé, j'ai beaucoup réfléchis à tout ce que j'ai vécu pour me rendre au fil d'arrivée de ce Ironman, à l'émotion que j'ai ressenti en le franchissant et ça m'a amenée à repenser à toutes mes "premières fois" en compétition.

Lorsque j'ai traversé le fil d'arrivée de mon premier triathlon, un sprint, j'étais euphorique. Je n'ai battu aucun records, remporté aucune médaille, j'ai terminé parmi les derniers mais après 750 mètres de nage, 20 km de vélo et 5 km de course, je me sentais vraiment fière de moi. À cette époque, ces distances représentaient tout un défi ! Et tout comme après mon Ironman, j'ai plané pendant une bonne semaine sur l'adrénaline. Et ce fut exactement la même émotion lorsque j'ai franchi le fil d'arrivée de toutes mes premières fois: demi-marathon, marathon, triathlon olympique, Championnat du monde, demi-ironman... À Montréal, après mon premier demi-ironman, c'était l'hystérie totale! Que d'émotions!

Alors la question qui tue et que je me suis posée maintes fois: est-ce que tout l'entraînement, les sacrifices, les up and downs, les investissements de temps, d'argent, d'énergie ont valu la peine? Parce que se préparer pour un Ironman, c'est extrèmement exigeant. C'est un mode de vie. C'est mettre le doigt dans un engrenage.

Que personne ne se méprenne, j'ai profité pleinement de ces 13 heures 6 minutes et je ne regrette absolument rien. Ce fut une expérience humaine unique et dont je me souviendrai toujours. Je suis fière mais surtout très heureuse d'avoir complété cette épreuve d'endurance avec le sourire. Pourtant, honnêtement, je ne suis pas "accro" au Ironman. J'ai réalisé, maintenant que la poussière est retombée, que mon Ironman ne m'a pas amenée plus loin que n'importe quel autre défi que j'avais relevé auparavant. Remporter une médaille en demi-marathon m'apporte autant de satisfaction pour beaucoup moins de sacrifices.

Alors est-ce qu'il y en aura un autre?

Depuis Lake Placid, on me demande si je referai un Ironman un jour. Physiquement et émotivement parlant, je ne suis pas certaine de pouvoir ni de vouloir refaire tous ces sacrifices. Je ne fais pas une croix là-dessus mais mon Ironman m'a vraiment comblée, alors qu'est-ce que j'irais chercher de plus? Il faudrait que j'y réfléchisse.

Je ne m'étais jamais vraiment attardée auparavant à une autre question fondamentale: Pourquoi? Pourquoi faire un Ironman? Pourquoi en ai-je fait un? Je ne sais pas vraiment. Probablement pour voir jusqu'où je pouvais aller. Pour prouver aux autres que je pouvais le faire? Peut-être aussi. Pourtant, les autres, ils n'en ont rien à cirer! Et cette motivation là ne vous amène pas au fil d'arrivée, ça j'en suis convaincue. Non. Pour moi, faire un Ironman, ça ne s'expliquait pas. Je compare ça un peu à l'époque où je voulais avoir un enfant. Ça ne s'expliquait pas. Je voulais un enfant. Point à la ligne. Et au bout de cinq ans en clinique de fertilité, on m'a demandé mais pourquoi t'acharnes-tu autant à vouloir un enfant? Je ne savais pas, ça ne s'expliquait pas.

Mon Ironman, c'était pareil. Je voulais faire un Ironman. J'avais une liste innombrables de raisons pour ne pas en faire un et aucune vraie raison pour m'inscrire sinon que quelque chose au fond me moi me poussait à le faire. Alors je l'ai fait.

Si quelqu'un me mentionne un jour qu'il rêve de faire un Ironman, je vais l'encourager à réaliser ce rêve. Mais je ne pourrai pas m'empêcher de parler de cet engrenage dans lequel on insert le doigt quand on s'inscrit finalement.

Je lui parlerai de cette comparaison que j'ai déjà faite entre un Ironman et un voyage éclair de 24h en Chine en classe affaire. Ça fait cher la minute.

Alors ma réponse à cette question qui tue... Un Ironman, est-ce que ça vaut la peine? Oui... mais quel prix êtes vous prêts à mettre.

mardi 4 août 2009

Quelques statistiques


Ma nouvelle obsession

Depuis quelques jours, j'ai une nouvelle obsession.

J'ai faim!


ATTENTION, CLIQUER SUR LE LIEN CI-HAUT COMPORTE DES RISQUES...
Vous serez pris avec une nouvelle toune dans la tête après!

Pour vous en débarrasser:

Cliquez ici.








lundi 3 août 2009

Mon Photo Roman!

POUR AGRANDIR, CLIQUEZ SUR LA PHOTO.






















dimanche 2 août 2009

SISTER

Quelque part dans la deuxième boucle de vélo, une jeune femme sur le bord de la route m'a crié: "Hey, you're looking great sister!".

C'est venu me chercher directement dans le trippes, ce mot, "sister".

Je me suis mise à penser à mes frères, à mon filleul Alexis, à mes parents. Mes yeux se sont remplis d'eau.

Je m'en souviendrai longtemps.

Count down et bracelet

Mon amoureux m'a demandé quand je retirerais le count down de mon Ironman sur mon blogue puisque c'est maintenant rendu à zéro.

Je ne suis pas prête.

Je porte encore le bracelet bleu en plastique portant mon numéro de dossard et sur lequel est inscrit "Ironman". Je l'enlèverai lorsque je me serai fait tatouer. Et j'ai l'intention de me faire tatouer avant de partir pour le Championnat du monde de duathlon, fin septembre.

Ce sera mon prochain countdown.

Petits détails en vrac

Je suis allée me peser dans la tente médicale tout de suite après avoir franchi le fil d'arrivée: 100.4 livres. J'ai donc perdu 4 livres en transpirant durant les 140.6 milles de mon Ironman.


Lorsque je me suis glissée dans l'eau, au moment du départ, je me suis dit: "Bon, on va commencer la journée par une petite nage". Et c'est de cette façon que j'ai entrepris, une à la fois, chaque étape de ma course.

Lorsque je suis débarquée de mon vélo et que j'ai débuté mon marathon, je ne me suis jamais préoccupée de la distance à courir. Dans mon esprit, je ne m'en allais pas courir des kilomètres ou des milles et encore moins un marathon. Je m'en allais courir, tout simplement courir. J'ai divisé le parcours (2 boucles de 21.1 km) comme ceci dans ma tête: 1, 2, 3, finish line. Un allé, un retour, un allé, un retour. Ça s'est très bien passé jusqu'au dernier retour. C'est à ce moment-là que j'ai commencé à regarder les pancartes indiquant les milles restants. Mais comme je suis incapable de calculer quand mon cerveau manque de glucides, je ne savais plus trop quelle distance ça représentait, surtour parce que c'était indiqué en milles et non en kilomètres.

Lorsqu'on revient en courant après le turn around, on traverse un grand champ. C'est absolument magnifique. C'est là que sont installées toutes les pancartes d'encouragement que les familles et les amis ont fabriquées pour nous. Ma copine Valérie m'avait dessiné un requin (mon totem!). Je le trouvais tellement mignon avec sa gueule sympathique! Je l'ai touché en passant!

Il y a également un tapis électronique à cet endroit et lorsqu'on passe dessus, on peut lire un message personnel qui nous est adressé. Je m'en étais envoyé un: DNA - Helene - DNA. Eh bien quelqu'un a changé mon message et je ne sais pas qui! ;o)


C'était écrit: "Cours! Hélène! Cours!"
Merci beaucoup pour ce message! Ce fut une surprise et ça m'a permis de refocusser.

Merci également à Christian Camden, entraîneur du Club Cadence. Lorsque j'ai terminé ma première boucle de ma marathon, il m' a crié de me servir de mes bras en courant lorsque ce serait plus difficile. Ça aussi, ça m'a permis de refocusser. Merci!

Photos officielles


Voici un lien pour voir les photos officielles de mon Ironman. CLIQUEZ ICI.



Sophie et Miguel m'ont fait une magnifique surprise!


Un gros gros merci pour ces fleurs!