Iron Roman - Le récit de mon Ironman

Pour lire le compte-rendu de mon expérience à Lake Placid le 26 juillet 2009, cliquez ici.












Pour voir le "Photo Roman" de mon Ironman, cliquez ici.





mardi 6 octobre 2015

Demi-marathon de Granby 2015


Dimanche, le 5 octobre 2015.

Ce matin il fait frais, mais il fait soleil. Éric et moi arrivons tôt sur le site car je tiens à être stationnée près de la ligne de départ afin de pouvoir enlever mes vêtements chauds à la dernière minute.

Mon amoureux a opté pour le 10km et son départ est donné près d’une heure avant ma course. Je le vois donc partir puis franchir le fil d’arrivée 46 min 30 plus tard. Wow! C’est son meilleur chrono à vie sur cette distance. Je suis très fière de lui. Mais le temps presse pour me préparer, car c’est à mon tour.  Je vais courir un peu pour me réchauffer et je me place à l’avant du groupe pour le départ.  Je m’élance avec la ferme intention d’atteindre mon objectif de 1h36. Je me suis fait un pace band et je surveille ma vitesse attentivement. Je suis trop rapide dans les premiers km mais je préfère jouer le tout pour le tout car je veux vraiment améliorer mon chrono.

Entre le 3e et le 4e km, mon lacet droit se détache! Quoi ?!!! Merde. Je dois m’arrêter. Je repars rapidement mais un point douloureux s’installe dans mon côté droit. J’essaie de maintenir ma vitesse, en fait, je vais trop rapidement. Entre les 8e et 9e km, il y a une montée et j’ai l’impression de casser. Au 10e km environ, je croise mon amoureux qui m’encourage en me criant que je ne suis pas loin de la 3e femme. Ensuite, des membres de mon club de course m’encouragent également en me disant que je suis en 5e position chez les femmes.

Durant la semaine qui a précédé la course, j’avais regardé les statistiques de l’année précédente. Mes chances de faire un podium me semblaient à peu près nulle et terminer dans les 10 premières également. Alors entendre que je suis en 5e place me redonne le sourire malgré une fin de course qui s’annonce difficile. Une femme membre des Chickens est devant moi. J’essaie de ne pas la laisser me distancer. Mais surtout, j’espère très fort ne pas me faire dépasser moi-même.

Mon énergie s’évapore rapidement et j’ai beau prendre 2 gels, je sens que ça ne va pas. Mais je tiens le coup même si ma vitesse chute et que je sais que je n’atteindrai pas mon objectif de battre mon dernier chrono de demi-marathon. Je dois oublier mon paceband et faire mon deuil de franchir le fil d’arrivée en 1h36. Pas grave, il me reste cette 5e place à laquelle je m’accroche.


Heureuse de terminer la course, Éric et moi regardons les résultats sur nos cellulaires. Non seulement je suis effectivement 5e chez les femmes mais en plus, je monte sur le podium dans mon groupe d’âge.  

La médaille est magnifique et gigantesque!




Duathlon Esprit 2015 - Championnat Canadien


Dimanche 13 septembre 2015

En ce dimanche maussade, Éric et moi participons au Championnat canadien de duathlon dans le cadre des événements du Triathlon Esprit.  Nous espérons tous les deux décrocher une place dans l’équipe canadienne pour le prochain championnat du monde. Pour y parvenir, nous devons terminer dans les dix premiers de notre groupe d’âge.

Toute la semaine,  j’essaie de faire des calculs. Qu’est-ce que je devrais viser comme vitesse en course et en vélo ? Je ne sais pas trop. Le seul duathlon que j’ai fait cette année, c’est un sprint. Aujourd’hui, je dois courir un total de 15 km…  Suis-je capable de courir à 4 :30 / km ? En vélo, je me suis surtout entraînée sur de longues distances en côtes. Peu de courtes distances rapides…  C’est embêtant à évaluer. De plus, je ne connais pas le calibre des femmes de mon groupe d’âge car je n’ai pas participé à la Coupe du Québec cette année.

De la pluie s’annonce,  j’ai peur que ce soit glissant en vélo et je crains également d’avoir froid. Comment m’habiller ? J’opte pour enfiler mes bas de compression qui me tiendront chaud, un cuissard de triathlon, une camisole et des arm warmers. Je laisse un léger imperméable dans la zone de transition au cas où je préfèrerais en enfiler un pour la portion vélo.

45 femmes prennent le départ et 12 sont dans ma catégorie d’âge. Chiffres que j’ignore lorsque la compétition débute. Je décide de donner mon maximum dans cette première portion de course (2 boucles de 5 km).  Difficile d’évaluer où je me situe parmi les autres femmes. Je me sens bien, je n’ai pas froid et j’embarque sur mon vélo sans mon imperméable. Je dois effectuer 9 tours. Bien qu’un panneau d’affichage nous indique les 5 derniers tours que nous avons à compléter, j’ai installé 9 élastiques sur mes barres de triathlon que j’enlève au fur et à mesure pour m’aider à calculer où j’en suis. Ma vitesse est bonne, elle toute autour de 30 km/h. Ça me convient. Il y a beaucoup de cyclistes sur le parcours et il est à peu près impossible pour moi d’évaluer, encore une fois, où je me situe parmi les autres concurrentes. Un léger crachin tombe pendant qu’on roule et la chaussée est mouillée mais ça va.

Dernière portion de course à pied, ma vitesse a chuté un peu. Je dépasse quelques coureurs, des hommes, mais aucune femme en vue devant moi. Ce sera la surprise lorsque j’irai voir les résultats car vraiment, je suis dans le néant par rapport aux autres.

Je passe le fil d’arrivée satisfaite de ma course mais j’ai hâte d’en savoir plus.


Il pleut de plus en plus. Éric et moi allons à la voiture nous changer et nous revenons ensuite pour aller voir les résultats. Alors que nous sommes à la tente de Sporstats, on entend l’annonceur dire : ‘’Chez les femmes de 45 à 49 ans, en troisièmes place, de St-Basile-le-Grand…’’  Je sais que c’est moi avant même d’entendre mon nom.  Je suis super contente. La dernière fois que j’ai participé au Championnat canadien de duathlon en 2008, j’avais gagné la médaille de bronze dans mon groupe d’âge. Mais comme j’avais eu un coup de chaleur et que j’étais à la tente médicale, je n’avais pas pu monter sur le podium.  Je me reprendrai donc aujourd’hui ! Et en plus, cette médaille signifie une place dans l’équipe canadienne pour le Championnat du monde.


Irons-nous en Espagne l’an prochain ?



lundi 7 septembre 2015

Demi-marathon SSQ Lévis-Québec 2015




Dimanche 30 août 2015.

Aujourd’hui, je prends ma revanche sur l’an dernier. Je participe au demi-marathon SSQ Lévis-Québec pour la deuxième fois avec la conviction que je ferai mieux que l’an dernier, et avec l’espoir de battre le chrono de mon dernier demi-marathon.

Je me lève vers 4h00 du matin. Éric et moi avons dormi dans une petite auberge du Vieux-Québec située à 5 minutes du stationnement des autobus qui nous amènent vers la ligne de départ. Je tiens à être là tôt pour bien me positionner.

La veille, lors de l’expo, j’ai ramassé un pace band pour m’aider à atteindre mon objectif soit 1 :40 :00. Ce qui signifie couper 2 min 50 sur mon dernier chrono et potentiellement, me qualifier pour le marathon de New York qui exige 1 :42 :00 pour les femmes de mon groupe d’âge.

Je ne suis pas nerveuse. Je me sens bien. Il fait frais et le temps est couvert. Je pense que les conditions sont bonnes pour moi.

7h00. C’est le départ. Je suis bien positionnée en avant de mon groupe. Après 3 km, malheureusement, je constate que j’ai 30 secondes de retard sur mon objectif de 1 :40 :00. Un peu déçue, j’entreprends la montée du  pont. Je me concentre. Au 8e km, j’ai près de 50 sec. de retard… Mais au 12e km, surprise après la descente du pont, ma vitesse de croisière a augmenté suffisamment pour que je rattrape et dépasse mon objectif. Je suis 48 secondes en avance sur mon objectif ! Et plus les km s’accumulent plus j’améliore mon temps.


Je consomme 2 gels en cours de route et au 5e km, nous croisons le groupe des coureurs du 5km qui attendent leur départ. Ils nous encouragent bruyamment le long de la route. Énergisée, je lève les bras pour les inviter à crier encore plus fort. L’ambiance est incroyable. Ça me donne des ailes. Je termine ma course en force avec plus de 2 min. d’avance sur mon objectif. Chrono final 1 :47 :53.

Je suis euphorique en passant le fil d’arrivée et je suis vraiment très satisfaite de ma course pour 4 raisons :

1)      J’ai retranché 5 minutes sur mon dernier demi-marathon.
2)      Je voulais terminer dans les 10 premières de mon groupe d’âge, chose faite! Je suis 9e parmi  480 femmes de mon âge.
3)       Je suis 25e au classement général chez les femmes parmi 1909 coureuse.

4)      Je me suis qualifiée pour le marathon de New York.

J’ai hâte à ma prochaine compétition : le Championnat canadien de duathlon à Montréal.





dimanche 30 août 2015

Demi-marathon SSQ Lévis-Québec 2015




Dimanche 30 août 2015.

Aujourd’hui, je prends ma revanche sur l’an dernier. Je participe au demi-marathon SSQ Lévis-Québec pour la deuxième fois avec la conviction que je ferai mieux que l’an dernier, et avec l’espoir de battre le chrono de mon dernier demi-marathon.

Je me lève vers 4h00 du matin. Éric et moi avons dormi dans une petite auberge du Vieux-Québec située à 5 minutes du stationnement des autobus qui nous amènent vers la ligne de départ. Je tiens à être là tôt pour bien me positionner.

La veille, lors de l’expo, j’ai ramassé un pace band pour m’aider à atteindre mon objectif soit 1 :40 :00. Ce qui signifie couper 2 min 50 sur mon dernier chrono et potentiellement, me qualifier pour le marathon de New York qui exige 1 :42 :00 pour les femmes de mon groupe d’âge.

Je ne suis pas nerveuse. Je me sens bien. Il fait frais et le temps est couvert. Je pense que les conditions sont bonnes pour moi.

7h00. C’est le départ. Je suis bien positionnée en avant de mon groupe. Après 3 km, malheureusement, je constate que j’ai 30 secondes de retard sur mon objectif de 1 :40 :00. Un peu déçue, j’entreprends la montée du  pont. Je me concentre. Au 8e km, j’ai près de 50 sec. de retard… Mais au 12e km, surprise après la descente du pont, ma vitesse de croisière a augmenté suffisamment pour que je rattrape et dépasse mon objectif. Je suis 48 secondes en avance sur mon objectif ! Et plus les km s’accumulent plus j’améliore mon temps.

Je consomme 2 gels en cours de route et au 5e km, nous croisons le groupe des coureurs du 5km qui attendent leur départ. Ils nous encouragent bruyamment le long de la route. Énergisée, je lève les bras pour les inviter à crier encore plus fort. L’ambiance est incroyable. Ça me donne des ailes. Je termine ma course en force avec plus de 2 min. d’avance sur mon objectif. Chrono final 1 :47 :53.

Je suis euphorique en passant le fil d’arrivée et je suis vraiment très satisfaite de ma course pour 4 raisons :

 J’ai retranché 5 minutes sur mon dernier demi-marathon.

2)      Je voulais terminer dans les 10 premières de mon groupe d’âge, chose faite! Je suis 9e parmi  480 femmes de mon âge.
3)       Je suis 25e au classement général chez les femmes parmi 1909 coureuse.
4)      Je me suis qualifiée pour le marathon de New York.
J’ai hâte à ma prochaine compétition : le Championnat canadien de duathlon à Montréal.





jeudi 27 août 2015

Duathlon de Brockville 2015



16 août 2016

C’est notre dernier jour de vacances et on le passe à Brockville, dans les Mille-Îles. Aujourd’hui, je prends le départ d’un duathlon, un sprint. Mon dernier, un olympique, remonte à 2009 aux Championnats du monde de duathlon qui avaient lieu en Caroline du Nord.

Je me sens bien mais je suis consciente que nos deux dernières semaines ont été bien remplies au niveau du vélo et de la course à pieds : une douzaine d’heures d’entraînement par semaine… Qu’est-ce que ça donnera comme résultat aujourd’hui? Trop de fatigue ou bonne préparation?

C’est mon amoureux qui prend le départ de son triathlon olympique en premier. Je suis très fière de lui et je l’encourage alors qu’il se glisse à l’eau dans le fleuve. J’aurai le temps de le voir sortir de sa nage avant de débuter mon duathlon.

Je me sens nerveuse. Je pose des questions sur le parcours et le point de départ pour me calmer. Je crains que le trajet de la course à pied ne soit confondant…

Ça y est, c’est à mon tour de partir. J’essaie de donner le maximum sur mon premier 2 km de couse puis j’enfourche mon vélo. Le trajet de 20 km, vallonné et longeant le fleuve, me semble facile si je compare à toutes les côtes que nous avons montées dans le Témiscouata et à Edmundston durant nos vacances.


Ma deuxième portion de course se passe très bien. J’essaie de me concentrer pour compter les femmes qui sont devant moi au turn-around. Pas évident… mais on dirait bien que je suis 2e ! Effectivement, une seule femme, de 20 ans ma cadette, a franchit le fil d’arrivée avant moi et avec seulement 30 secondes d’avance. Je me trouve pas si pire à 45 ans!

Isle-Aux-Coudres 2015


1 août 2015

Pour le début de nos vacances, nous nous offrons un demi-marathon – 23 km, en fait – autour de l’Isle-aux-Coudres. Nous arrivons la veille et en profitons pour faire le tour de l’île en voiture, histoire de se familiariser avec le parcours. Plutôt facile au début, ça se corse car il y a tout de même de bonnes montées à la fin.

Le samedi matin, jour de l’événement, il fait un peu frais et il y a un petit vent. 

Je me sens super bien et je me positionne au premier rang pour le départ. J’ai du mal à calculer combien de femmes sont devant moi dans les premiers kilomètres. Rapidement, je m’impose à un petit groupe, 3 jeunes hommes, qui courent ensemble. Je les suis de près jusqu’au 10e kilomètres et tranquillement, je constate qu’ils accélèrent – ou est-ce qui moi qui ralentis ? – toujours est-il qu’ils me sèment.

Lorsqu’on tourne au bout de l’île, on sent le vent de face qui nous nargue tout à coup.
Mon rythme est bon malgré tout et je prends un gel à l’approche de la première côte pour m’aider à le maintenir.

Tout va bien.

Dans le village, quelques spectateurs nous encouragent. Une dame, lorsque je passe, dit à sa voisine : ‘’J’te dis que c’est pas gros, c’t’affaire-là!’’  Ça me fait sourire car je suis très heureuse et très fière d’avoir perdu mes 25 livres.

Autour du 17e kilomètre, je reconnais un des 3 coureurs que j’ai suivis en début de course. On dirait bien que je vais le dépasser. Eh oui! Puis je prends un deuxième gel pour affronter les dernières montées. Au 21e kilomètre, je passe sur le tapis de Sportstats pour enregistrer mon chrono : 1 :44 :06. Il ne reste que 2 kilomètres ! J’accélère, il me reste encore de l’énergie.

Avant l’événement, j’avais vérifié les temps et j’en avais conclu que je ne terminerais pas dans les 10 premières. Quelle ne fut pas ma surprise en passant le fil d’arrivée d’entendre l’annonceur dire : ‘’Et notre quatrième demoiselle…’’  Quatrième sur 137 femmes ! Good.

Chrono final : 1 :53 :17. 

Un pace légèrement amélioré comparativement à mon dernier demi mais sur un parcours plus difficile. Je suis satisfaite et j’ai eu beaucoup de plaisir.








dimanche 26 juillet 2015

Demi-marathon MEC à Chambly 2015


12 juillet 2015

Éric et moi, nous nous préparons pour la course de 23 km autour de l’Île aux Coudres et nous devons faire un test de 21 km. Pourquoi ne pas participer à un vrai événement plutôt que de courir tout seul dans notre coin. Alors aujourd’hui, nous prenons le départ d’un demi-marathon organisé par Mountain Coop Equipment à Chambly. Parcours plat sur piste cyclable longeant un cours d’eau. Magnifique et tranquille. Par contre, il y a peu de spectateurs pour nous encourager.


Au moment du départ, je me place en toute première ligne. Je me sens en pleine forme et dans mon élément. Ma distance préférée et mon sport de prédilection. J’aimerais remporter une médaille.

C’est parti!

Dès les premiers kilomètres, je me demande si je vais trop vite mais je ne veux pas ralentir. Je suis en 3e position chez les femmes et je tiens mordicus à ne pas me faire dépasser.

Le parcours est vraiment très agréable. Même s’il fait chaud, ça ne m’affecte pas. Je continue à maintenir ma cadence et je surveille les 2 femmes devant moi.

Au demi-tour, je vérifie soigneusement en comptant les coureuses. Oui, je suis bien en 3e position.

Tranquillement, je gagne du terrain sur la numéro 2 mais je sais en dedans de moi, que je ne la rattraperai pas avant le fil d’arrivée. Tant pis, je dois me contenter de la 3e place. Ça ne me dérange pas du tout, car je suis très heureuse de monter sur le podium !

Chrono final : 1 :42 :50.

J’ai coupé 2 minutes sur mon dernier demi-marathon mais je suis encore loin de mon recors personnel (1 :33 :47). Je me donne un an pour y arriver!



Triathlon de Gatineau 2015


Une semaine après Victoriaville, je prends le départ de mon deuxième triathlon cette année. Celui de Gatineau, un événement auquel j’ai déjà participé dans le passé.

La veille, nous allons nager dans le lac. Éric fait le tour des bouées et complète son 750 mètres sans difficulté. Bien que je me sente à l’aise et que je ne sois pas incommodée par la température de l’eau ou par les plantes aquatiques, je préfère nager dans la section baignade. L’absence de surveillance m’incite à demeurer prudente et à ne pas trop m’éloigner. Je me rends tout de même jusqu’à une première bouée en dehors de la zone puis je reviens.  J’ai confiance, ça devrait bien aller le lendemain.

Il fait beau et chaud en ce 4 juillet. Ma zone de transition est prête, je me sens bien. J’ai hâte de prendre le départ. Comme à Victoriaville, ce sont les hommes qui sautent à l’eau en premier. Puis c’est le tour des femmes. J’avance tranquille au coup de départ car je ne veux pas trop m’exciter et faire monter mes pulsations cardiaques. Je me connais, il ne faut pas que je m’essouffle trop si je veux garder le contrôle. Au début, tout va bien. Je me sens en confiance parmi les autres femmes. Puis sans trop comprendre pourquoi, après le quart de la distance, je me sens moins à l’aise et je commence à avoir de la difficulté à mettre ma tête dans l’eau pour nager le crawl. Je fais donc un peu de brasse puis de la marinière et je dois finalement me résoudre à nager un peu sur le dos. De peine et de misère, je me rends à la moitié de la distance mais dois faire une pause en m’accrochant une première fois à un kayak.

Je repars tranquillement mais ça ne va pas. Je m’accroche encore une fois à une embarcation puis une autre fois un peu plus loin. Ça ne va pas du tout. Je m’accroche finalement à une bouée et examine la situation. Je réalise qu’il est préférable que j’abandonne. Le bord de l’eau me semble si loin et je me sens vraiment en détresse. Je fais signe à un kayakiste qui me ramène à la plage.

Je suis disqualifiée. Moi qui ai déjà fait une vingtaine de triathlons, je n’ai pas réussi à surmonter ma peur de l’eau libre aujourd’hui. Pourquoi ? Je me sentais calme au départ. Il fait beau, il n’y a pas de vagues. L’eau est chaude et j’ai droit au wetsuit. Il n’y a pas d’explication sauf peut-être celle-ci : je n’ai pas suffisamment nagé en eau libre cette année.

Malgré le fait que je sois disqualifiée, on me permet de terminer mon triathlon quand même. Sur le coup, je suis vraiment contente. Je cours vers la zone de transition et saute sur mon vélo. Mes pulsations cardiaques sont vraiment très élevées et j’ai beaucoup de difficulté à respirer. Je me sens en état de panique. J’ai peur et je ne sais pas de quoi. Mais je continue malgré tout. Puis c’est la course à pied. Vraiment très très pénible. Mon cœur bat à tout rompre et j’ai l’impression que je vais perdre connaissance tellement je me sens mal. Je marche à quelques reprises et parviens tout de même à compléter la distance.

Ça me prend toute la journée pour m’en remettre. Le soir, j’ai encore de la difficulté à respirer. En me couchant, je repense à ma participation au Championnat du monde de triathlon en 2008 à Vancouver dans l’eau froide et dans les vagues. Je me demande vraiment comment j’ai réussi à terminer l’épreuve sans paniquer… Je me sens mal juste à y repenser
.
Est-ce la fin du triathlon pour moi? En tout cas pour cet été, je peux dire que ça ne me tente plus.

Vive le duathlon

Triathlon de Victoriaville 2015


Ça y est, je renoue avec le triathlon après 6 ans d’arrêt. Mon dernier, en 2009, c’était mon Ironman. Aujourd’hui, je recommence tranquillement avec un sprint : 750 mètres de nage, 20 km de vélo et 5 km de course. Je ne suis pas stressée par les distances mais par la nage… Heureusement, ce n’est pas vraiment dans un lac. En fait, il s’agit d’un bassin creusé exprès pour l’événement. Il y a une toile noire dans le fond et on peut se lever debout quand on veut. Un peu comme dans une piscine peu profonde.

La veille, nous allons nager avec notre wetsuit. Je fais mes 4 tours mais je sens le besoin de m’arrêter et de mettre mes pieds au fond à plusieurs reprises. Est-ce la température de l’eau ? Pourtant elle frôle les 22 degrés… Est-ce le wetsuit qui me serre ? Ou simplement parce que le fond est noir? Je ne sais pas.

Il fait frais le matin du départ, autour de 15 degrés, et il y a de la pluie de prévue. C’est Éric qui commence. Je l’encourage, ça semble aller vraiment bien pour lui. Puis c’est mon tour. J’embarque dans l’eau pour m’acclimater à la température et c’est le départ. Je complète mes 4 tours (en ressortant de l’eau pour courir sur le tapis de Sporstats entre chacun). Comme la veille, je m’arrête à quelques occasions pour mettre mes pieds au fond et reprendre mon souffle.

Tout va bien dans les transitions, sur le vélo et à la course à pied. Je suis un peu déçue de ma vitesse mais satisfaite de mon expérience.


Voilà, je suis une triathlète de nouveau !

lundi 15 juin 2015

Tour du Lac Brome - 10 km


C’est notre traditionnel week-end au camping Fairmount. Nous arrivons le vendredi soir et le samedi nous allons rouler 70 km. On passe par Cowansville puis East Farhnham, Bromont, on longe le lac Brome et on revient au camping. Même si la route était passante pour se rendre à Cowansville et malgré le fait que nous ayons rencontré un peu de gravelle, le parcours fut fort apprécié !

On se couche tôt pour être en forme le lendemain pour notre 10 km au Tour du Lac Brome.

On croise quelques copains du club de course puis on rencontre Miguel et Sophie à la ligne de départ. Il fait beau et il fait déjà chaud au soleil. C’est super. Je me sens bien et  je vise un chrono sous les 48 minutes. C’est un beau parcours, vallonnée avec une belle montée au 5e km. Je prends le départ avec Miguel mais je me concentre sur ma course. Longtemps, je suis un couple qui coure à la même vitesse que moi. Au 7e kilomètre, mon énergie semble vouloir me lâcher mais un kilomètre plus loin, ça se replace. On arrive, il ne faut pas ralentir!

Ça y est, le dernier tournant , c’est motivant, ça achève.

Le fil d’arrivée approche et je vais atteindre mon objectif. Chrono final 47:43 ! Super.

Mais ce n'est pas terminé. Aujourd'hui, j'ai 16 km à courir à mon programme. Je repars donc en sens inverse des coureurs sur la route avec mon amoureux pour ajouter les kilomètres manquants. Après l'entraînement, on prend notre lunch avec des copines de Radio-Canada, Sylvie et Anie. Très agréable compagnie !

Après un petit tour au camping pour aller se doucher, on rejoint ensuite Miguel, Sophie, Céline et Alain dans  le Vieux Bromont pour aller manger un peu plus ! 


L’an prochain, j’aimerais bien refaire le 20 km.

Demi-marathon d'Ottawa 2015


J’ai passé un excellent week-end à Ottawa cette année, encore une fois. Notre hôtel, Le Capital Hill Hotel and Suites était super bien situé, tout près de la ligne de départ et de l’Expo.


Samedi, nous avons quand même marché beaucoup pour visiter l’Expo et nous avons ensuite soupé tôt afin de pouvoir éviter la cohue dans les restaurants mais également afin d’aller se coucher tôt. Mon amoureux a pris la décision de ne pas courir son demi-marathon pour cause de blessure. Je serai donc la seule de notre groupe à prendre le départ du demi le dimanche matin puisque Miguel et Sophie, eux, ont couru le 10 km.
Je me sens très nerveuse parmi les coureurs à attendre le coup de départ. J’espère battre mon chrono du demi-marathon des Érables. En fait, je vise un temps sous les 1 :48 :00.


Dès le début de la course, j’ai peur d’aller trop vite mais je ne peux me retenir. Ça va super bien et j’ai confiance. Je repère un coureur habillé de jaune fluo et portant un Camelback rouge qui semble courir à la même vitesse que moi. Lorsque mon ordinateur de course me fait défaut en cessant d’afficher ma vitesse, je décide de me fier sur lui. Sans trop le réaliser, j’accélère parce que j’ai peur de ralentir! Je ne veux pas rater mon objectif. Puis ma montre fonctionne de nouveau et cesse encore une fois. Puis l’affichage revient… Je porte attention à mon rythme cardiaque pour avoir une autre référence au cas où mon ordi recommence à faire des siennes. Et je continue à suivre mon lapin qui ignore que je le suis.

Au 10 km, mon chrono indique 49 :02. C’est rapide pour moi cette année. J’ai peur de casser dans les prochains kilomètres mais je ne veux pas ralentir. Je prends une chance. Qui ne tente rien n’a rien ! Je continue de suivre mon lapin et j’enfile les kilomètres en tenant le coup.

À un moment donné, je réaliste que j’ai perdu mon lapin. Je le cherche du regard pour m’apercevoir qu’il est à mes côtés, à ma gauche. Puis je le dépasse.

Lorsqu’il reste environ 3 km, j’entends mon nom parmi la foule. Mon amoureux et mes amis sont là pour m’encourager. Je sens qu’il ne me reste pas beaucoup d’énergie en réserve mais je ne veux pas ralentir. Les kilomètres passent et je réalise que je vais terminer sous les 1 :45 :00. C’est génial !

Résultat final  1 :44 :48.

La petite madame est contente une fois de plus cette année!



mercredi 6 mai 2015

Course à Chambly


Dimanche, j'ai participé à la course du Fort de Chambly. Un 15 km que j'ai couru dans le cadre de mon entraînement pour me préparer au demi-marathon d'Ottawa. Le but étant de courir les 15 km et de compléter avec 3 autres de plus pour un total de 18 km.
Il faisait super beau et pour la première fois de la saison, je portais une camisole. Le parcours comportait 6 boucles de 2,5 km. Événement bien organisé, points d'eau suffisants et distribution de gels et de barres énergétiques sur le parcours.

J'ai trouvé ma course plus difficile que le demi-marathon des Érables malgré une distance plus courte mais je me suis bien classée. Résultat: 1:15:28 et médaille de bronze dans mon groupe d'âge parmi 18 autres femmes et 6e au rang général sur 43 autres participantes.

Nous sommes malheureusement partis avant que les résultats finaux soient affichés. Je n'ai donc pas pu monter sur le podium et recevoir ma médaille !


I'm back!


Pour la quatrième année consécutive, je fais partie du Club de course sur route du Mont St-Bruno. Jeudi dernier, lors de notre entraînement, j'ai réussi à obtenir ma médaille de progression d'argent au 5 km. C'est quoi une médaille de progression ? Eh bien comme il est écrit sur le site du club: ''Le club décerne des médailles de progression pour souligner l’amélioration des performances d’un membre qui réalise un temps préétabli pour sa catégorie d’âge lors d’une course prédéterminée. Au total on peut maintenant se voir décerner jusqu’à 12 médailles (or, argent et bronze pour 4 distances), à raison d’une maximum par année.''

Comme je venais de courir le demi-marathon des Érables le week-end d'avant, je n'étais pas convaincue de réussir à faire moins de 25 minutes au 5 km mais j'ai tenté ma chance. Ça s'est super bien passé. Je me sentais en pleine forme et j'ai terminé avec un chrono de 23 min 13. En fait, j'étais très contente et je me suis dit: I'M BACK ! 

Enfin, je réussis à faire de meilleurs chronos, c'est très encourageant pour le reste de ma saison. 

samedi 2 mai 2015

Demi-marathon des Érables 2015




Le samedi 25 avril 2015, j’ai participé pour la première fois à une Course gourmande, le demi-marathon des Érables. Événement très bien organisé, du début à la fin. Le stationnement étant éloigné de la ligne de départ, des autobus faisaient la navette entre les deux et nous n’avons pas attendu ni à l’aller ni au retour. Il faisait froid ce matin là et il y avait beaucoup de vent, heureusement il n’a pas plu. Par contre, quelques flocons sont tombés durant la deuxième moitié de ma course. Bien habillés pour l’attente avant le départ, Éric et moi avons utilisé le service de vestiaire pour y déposer nos vêtements chauds avant de débuter la course.

J’ai mal dormi la veille. Un peu nerveuse car mes deux demi-marathons de l’année précédente avaient été très difficiles (Québec et Montréal). Chronos décevants et beaucoup de difficulté à maintenir un rythme constant. Mais un an plus tard, avec 15 livres en moins sur la balance, j’espère faire mieux et surtout, moins souffrir.

Résultat : je suis super contente de ma course. 1) J’ai amélioré mon chrono de 4 minutes si on compare à l’an dernier. 2) Pour la première fois de ma vie, j’ai fait un ‘’split négatif’’ en courant la deuxième partie de ma course 15 secondes / km plus rapidement que la première. 3) J’ai trouvé ma course facile !  4) J'ai terminé 6e dans mon groupe d'âge sur parmi 69 autres femmes.



J’ai hâte au demi-marathon d’Ottawa dans un mois! Et si tout va bien, je pèserai un autre 5 livres de moins.