Iron Roman - Le récit de mon Ironman

Pour lire le compte-rendu de mon expérience à Lake Placid le 26 juillet 2009, cliquez ici.












Pour voir le "Photo Roman" de mon Ironman, cliquez ici.





dimanche 26 juillet 2015

Demi-marathon MEC à Chambly 2015


12 juillet 2015

Éric et moi, nous nous préparons pour la course de 23 km autour de l’Île aux Coudres et nous devons faire un test de 21 km. Pourquoi ne pas participer à un vrai événement plutôt que de courir tout seul dans notre coin. Alors aujourd’hui, nous prenons le départ d’un demi-marathon organisé par Mountain Coop Equipment à Chambly. Parcours plat sur piste cyclable longeant un cours d’eau. Magnifique et tranquille. Par contre, il y a peu de spectateurs pour nous encourager.


Au moment du départ, je me place en toute première ligne. Je me sens en pleine forme et dans mon élément. Ma distance préférée et mon sport de prédilection. J’aimerais remporter une médaille.

C’est parti!

Dès les premiers kilomètres, je me demande si je vais trop vite mais je ne veux pas ralentir. Je suis en 3e position chez les femmes et je tiens mordicus à ne pas me faire dépasser.

Le parcours est vraiment très agréable. Même s’il fait chaud, ça ne m’affecte pas. Je continue à maintenir ma cadence et je surveille les 2 femmes devant moi.

Au demi-tour, je vérifie soigneusement en comptant les coureuses. Oui, je suis bien en 3e position.

Tranquillement, je gagne du terrain sur la numéro 2 mais je sais en dedans de moi, que je ne la rattraperai pas avant le fil d’arrivée. Tant pis, je dois me contenter de la 3e place. Ça ne me dérange pas du tout, car je suis très heureuse de monter sur le podium !

Chrono final : 1 :42 :50.

J’ai coupé 2 minutes sur mon dernier demi-marathon mais je suis encore loin de mon recors personnel (1 :33 :47). Je me donne un an pour y arriver!



Triathlon de Gatineau 2015


Une semaine après Victoriaville, je prends le départ de mon deuxième triathlon cette année. Celui de Gatineau, un événement auquel j’ai déjà participé dans le passé.

La veille, nous allons nager dans le lac. Éric fait le tour des bouées et complète son 750 mètres sans difficulté. Bien que je me sente à l’aise et que je ne sois pas incommodée par la température de l’eau ou par les plantes aquatiques, je préfère nager dans la section baignade. L’absence de surveillance m’incite à demeurer prudente et à ne pas trop m’éloigner. Je me rends tout de même jusqu’à une première bouée en dehors de la zone puis je reviens.  J’ai confiance, ça devrait bien aller le lendemain.

Il fait beau et chaud en ce 4 juillet. Ma zone de transition est prête, je me sens bien. J’ai hâte de prendre le départ. Comme à Victoriaville, ce sont les hommes qui sautent à l’eau en premier. Puis c’est le tour des femmes. J’avance tranquille au coup de départ car je ne veux pas trop m’exciter et faire monter mes pulsations cardiaques. Je me connais, il ne faut pas que je m’essouffle trop si je veux garder le contrôle. Au début, tout va bien. Je me sens en confiance parmi les autres femmes. Puis sans trop comprendre pourquoi, après le quart de la distance, je me sens moins à l’aise et je commence à avoir de la difficulté à mettre ma tête dans l’eau pour nager le crawl. Je fais donc un peu de brasse puis de la marinière et je dois finalement me résoudre à nager un peu sur le dos. De peine et de misère, je me rends à la moitié de la distance mais dois faire une pause en m’accrochant une première fois à un kayak.

Je repars tranquillement mais ça ne va pas. Je m’accroche encore une fois à une embarcation puis une autre fois un peu plus loin. Ça ne va pas du tout. Je m’accroche finalement à une bouée et examine la situation. Je réalise qu’il est préférable que j’abandonne. Le bord de l’eau me semble si loin et je me sens vraiment en détresse. Je fais signe à un kayakiste qui me ramène à la plage.

Je suis disqualifiée. Moi qui ai déjà fait une vingtaine de triathlons, je n’ai pas réussi à surmonter ma peur de l’eau libre aujourd’hui. Pourquoi ? Je me sentais calme au départ. Il fait beau, il n’y a pas de vagues. L’eau est chaude et j’ai droit au wetsuit. Il n’y a pas d’explication sauf peut-être celle-ci : je n’ai pas suffisamment nagé en eau libre cette année.

Malgré le fait que je sois disqualifiée, on me permet de terminer mon triathlon quand même. Sur le coup, je suis vraiment contente. Je cours vers la zone de transition et saute sur mon vélo. Mes pulsations cardiaques sont vraiment très élevées et j’ai beaucoup de difficulté à respirer. Je me sens en état de panique. J’ai peur et je ne sais pas de quoi. Mais je continue malgré tout. Puis c’est la course à pied. Vraiment très très pénible. Mon cœur bat à tout rompre et j’ai l’impression que je vais perdre connaissance tellement je me sens mal. Je marche à quelques reprises et parviens tout de même à compléter la distance.

Ça me prend toute la journée pour m’en remettre. Le soir, j’ai encore de la difficulté à respirer. En me couchant, je repense à ma participation au Championnat du monde de triathlon en 2008 à Vancouver dans l’eau froide et dans les vagues. Je me demande vraiment comment j’ai réussi à terminer l’épreuve sans paniquer… Je me sens mal juste à y repenser
.
Est-ce la fin du triathlon pour moi? En tout cas pour cet été, je peux dire que ça ne me tente plus.

Vive le duathlon

Triathlon de Victoriaville 2015


Ça y est, je renoue avec le triathlon après 6 ans d’arrêt. Mon dernier, en 2009, c’était mon Ironman. Aujourd’hui, je recommence tranquillement avec un sprint : 750 mètres de nage, 20 km de vélo et 5 km de course. Je ne suis pas stressée par les distances mais par la nage… Heureusement, ce n’est pas vraiment dans un lac. En fait, il s’agit d’un bassin creusé exprès pour l’événement. Il y a une toile noire dans le fond et on peut se lever debout quand on veut. Un peu comme dans une piscine peu profonde.

La veille, nous allons nager avec notre wetsuit. Je fais mes 4 tours mais je sens le besoin de m’arrêter et de mettre mes pieds au fond à plusieurs reprises. Est-ce la température de l’eau ? Pourtant elle frôle les 22 degrés… Est-ce le wetsuit qui me serre ? Ou simplement parce que le fond est noir? Je ne sais pas.

Il fait frais le matin du départ, autour de 15 degrés, et il y a de la pluie de prévue. C’est Éric qui commence. Je l’encourage, ça semble aller vraiment bien pour lui. Puis c’est mon tour. J’embarque dans l’eau pour m’acclimater à la température et c’est le départ. Je complète mes 4 tours (en ressortant de l’eau pour courir sur le tapis de Sporstats entre chacun). Comme la veille, je m’arrête à quelques occasions pour mettre mes pieds au fond et reprendre mon souffle.

Tout va bien dans les transitions, sur le vélo et à la course à pied. Je suis un peu déçue de ma vitesse mais satisfaite de mon expérience.


Voilà, je suis une triathlète de nouveau !