Iron Roman - Le récit de mon Ironman

Pour lire le compte-rendu de mon expérience à Lake Placid le 26 juillet 2009, cliquez ici.












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mardi 6 octobre 2015

Demi-marathon de Granby 2015


Dimanche, le 5 octobre 2015.

Ce matin il fait frais, mais il fait soleil. Éric et moi arrivons tôt sur le site car je tiens à être stationnée près de la ligne de départ afin de pouvoir enlever mes vêtements chauds à la dernière minute.

Mon amoureux a opté pour le 10km et son départ est donné près d’une heure avant ma course. Je le vois donc partir puis franchir le fil d’arrivée 46 min 30 plus tard. Wow! C’est son meilleur chrono à vie sur cette distance. Je suis très fière de lui. Mais le temps presse pour me préparer, car c’est à mon tour.  Je vais courir un peu pour me réchauffer et je me place à l’avant du groupe pour le départ.  Je m’élance avec la ferme intention d’atteindre mon objectif de 1h36. Je me suis fait un pace band et je surveille ma vitesse attentivement. Je suis trop rapide dans les premiers km mais je préfère jouer le tout pour le tout car je veux vraiment améliorer mon chrono.

Entre le 3e et le 4e km, mon lacet droit se détache! Quoi ?!!! Merde. Je dois m’arrêter. Je repars rapidement mais un point douloureux s’installe dans mon côté droit. J’essaie de maintenir ma vitesse, en fait, je vais trop rapidement. Entre les 8e et 9e km, il y a une montée et j’ai l’impression de casser. Au 10e km environ, je croise mon amoureux qui m’encourage en me criant que je ne suis pas loin de la 3e femme. Ensuite, des membres de mon club de course m’encouragent également en me disant que je suis en 5e position chez les femmes.

Durant la semaine qui a précédé la course, j’avais regardé les statistiques de l’année précédente. Mes chances de faire un podium me semblaient à peu près nulle et terminer dans les 10 premières également. Alors entendre que je suis en 5e place me redonne le sourire malgré une fin de course qui s’annonce difficile. Une femme membre des Chickens est devant moi. J’essaie de ne pas la laisser me distancer. Mais surtout, j’espère très fort ne pas me faire dépasser moi-même.

Mon énergie s’évapore rapidement et j’ai beau prendre 2 gels, je sens que ça ne va pas. Mais je tiens le coup même si ma vitesse chute et que je sais que je n’atteindrai pas mon objectif de battre mon dernier chrono de demi-marathon. Je dois oublier mon paceband et faire mon deuil de franchir le fil d’arrivée en 1h36. Pas grave, il me reste cette 5e place à laquelle je m’accroche.


Heureuse de terminer la course, Éric et moi regardons les résultats sur nos cellulaires. Non seulement je suis effectivement 5e chez les femmes mais en plus, je monte sur le podium dans mon groupe d’âge.  

La médaille est magnifique et gigantesque!




Duathlon Esprit 2015 - Championnat Canadien


Dimanche 13 septembre 2015

En ce dimanche maussade, Éric et moi participons au Championnat canadien de duathlon dans le cadre des événements du Triathlon Esprit.  Nous espérons tous les deux décrocher une place dans l’équipe canadienne pour le prochain championnat du monde. Pour y parvenir, nous devons terminer dans les dix premiers de notre groupe d’âge.

Toute la semaine,  j’essaie de faire des calculs. Qu’est-ce que je devrais viser comme vitesse en course et en vélo ? Je ne sais pas trop. Le seul duathlon que j’ai fait cette année, c’est un sprint. Aujourd’hui, je dois courir un total de 15 km…  Suis-je capable de courir à 4 :30 / km ? En vélo, je me suis surtout entraînée sur de longues distances en côtes. Peu de courtes distances rapides…  C’est embêtant à évaluer. De plus, je ne connais pas le calibre des femmes de mon groupe d’âge car je n’ai pas participé à la Coupe du Québec cette année.

De la pluie s’annonce,  j’ai peur que ce soit glissant en vélo et je crains également d’avoir froid. Comment m’habiller ? J’opte pour enfiler mes bas de compression qui me tiendront chaud, un cuissard de triathlon, une camisole et des arm warmers. Je laisse un léger imperméable dans la zone de transition au cas où je préfèrerais en enfiler un pour la portion vélo.

45 femmes prennent le départ et 12 sont dans ma catégorie d’âge. Chiffres que j’ignore lorsque la compétition débute. Je décide de donner mon maximum dans cette première portion de course (2 boucles de 5 km).  Difficile d’évaluer où je me situe parmi les autres femmes. Je me sens bien, je n’ai pas froid et j’embarque sur mon vélo sans mon imperméable. Je dois effectuer 9 tours. Bien qu’un panneau d’affichage nous indique les 5 derniers tours que nous avons à compléter, j’ai installé 9 élastiques sur mes barres de triathlon que j’enlève au fur et à mesure pour m’aider à calculer où j’en suis. Ma vitesse est bonne, elle toute autour de 30 km/h. Ça me convient. Il y a beaucoup de cyclistes sur le parcours et il est à peu près impossible pour moi d’évaluer, encore une fois, où je me situe parmi les autres concurrentes. Un léger crachin tombe pendant qu’on roule et la chaussée est mouillée mais ça va.

Dernière portion de course à pied, ma vitesse a chuté un peu. Je dépasse quelques coureurs, des hommes, mais aucune femme en vue devant moi. Ce sera la surprise lorsque j’irai voir les résultats car vraiment, je suis dans le néant par rapport aux autres.

Je passe le fil d’arrivée satisfaite de ma course mais j’ai hâte d’en savoir plus.


Il pleut de plus en plus. Éric et moi allons à la voiture nous changer et nous revenons ensuite pour aller voir les résultats. Alors que nous sommes à la tente de Sporstats, on entend l’annonceur dire : ‘’Chez les femmes de 45 à 49 ans, en troisièmes place, de St-Basile-le-Grand…’’  Je sais que c’est moi avant même d’entendre mon nom.  Je suis super contente. La dernière fois que j’ai participé au Championnat canadien de duathlon en 2008, j’avais gagné la médaille de bronze dans mon groupe d’âge. Mais comme j’avais eu un coup de chaleur et que j’étais à la tente médicale, je n’avais pas pu monter sur le podium.  Je me reprendrai donc aujourd’hui ! Et en plus, cette médaille signifie une place dans l’équipe canadienne pour le Championnat du monde.


Irons-nous en Espagne l’an prochain ?