
13 novembre 2016
Ça ne me tentait pas tellement de participer à la course. Je
me sentais démotivée et la fin de la saison se faisait sentir. La forme n’était
pas là depuis deux semaines. J’avais reçu un vaccin contre la grippe et depuis,
j’avais mal au bras gauche. Ok, ça ne m’empêchait pas de courir mais ça me
rendait d’humeur grognonne !
Nous sommes arrivés à Bromont le samedi et avons passé la
nuit dans un condo situé à deux minutes à pied du site de départ. J’ai très mal
dormi. Je me sentais extrêmement nerveuse, sans trop savoir pourquoi.
Le matin, j’ai enfilé mes bas de compression et une paire de
cuissard et j’ai opté pour un léger chandail et un coupe-vent sans manche.
Au fil de départ, je me place à l’avant, comme d’habitude et
jase avec une dame hyper excitée. Elle se demande où sont les lapins et quelles
sont leur vitesse. Je lui dis que je
pense avoir vu le lapin de 1 :45 mais elle trouve que c’est trop rapide. Moi,
je vais tenter le coup même si le parcours sera probablement difficile.

J’apprécie beaucoup le parcours. Les chemins de campagne
sont magnifiques.
Un homme maintient la même vitesse que moi. Il me dépasse à
chaque montée, mais je le double à mon tour lorsqu’on redescend. C’est très
motivant de le suivre.

Mon lapin inconnu, lui, franchira finalement le fil d’arrivée
2 secondes avant moi !
Une autre belle expérience sur un parcours que je ne
connaissais pas.