Je suis encore sur l'adrénaline et je voulais partager ce moment avec vous: j'ai complété MON PREMIER TRIATHLON OLYMPIQUE hier à Brockville, en Ontario. Parmi 138 autres triathlètes, j'ai pris le départ dans les eaux du fleuve qui nous attendait sans même une ride à sa surface. La visibilité dans l'eau me permettait de voir les autres nageurs qui se trouvaient une bonne vingtaine de pieds devant moi. C'était la première fois que je nageais cette distance en eau libre. À la sortie, des hommes nous tendaient la main pour nous aider car la descente de bateau que nous utilisions était extrêmement glissante. Malgré mon poids plume, trois hommes m'ont agrippée pour m'extirper des eaux du fleuve! Une route vallonneuse longeant le fleuve nous attendait pour les 40 kilomètres de vélo et la course, elle, s'est faite à travers les petites rues charmantes de Brockville.
Mes temps ne vous impressionneront pas, mais j'ai battu mon objectif d'une minute trente en complétant les trois épreuves en 2:58:32. Je suis arrivée 100e sur 139 participants. Encore une fois, c'est en course à pied que je me suis le mieux classée: 79e / 139. Je suis très satisfaite de ma nage car ce fut la plus rapide de mes 4 triathlons cet été malgré le fait - toute proportion gardée - qu'il s'agissait de ma plus longue distance. Une petite victoire pour moi.
Je désire remercier encore une fois Jean-François Larouche et Patrick Beauregard qui m'ont redonné confiance cette semaine à la plage Doré. Il m'arrive encore d'avoir des crises d'angoisse en eau libre et c'est ce qui s'est produit lundi passé. Heureusement, jeudi lorsque j'y suis retournée, ils ont pris le temps de m'encadrer durant les premières longueurs. Le fait de sentir leur présence de chaque côté de moi m'a rassurée et a diminué de beaucoup mon niveau de stress.
À Brockville, j'ai suivi les conseils de Jean-François et je me suis concentrée sur ma respiration. Ça m'a aidée à garder mon calme dans la cohue du départ car les premiers 100 mètres n'ont pas été évidents. Le départ se faisait directement dans l'eau où nos pieds ne touchaient pas le fond. Nous avons donc attendu le signal de départ en faisant du «sur place» pendant plusieurs minutes.
Après avoir essayé
les différentes distances cet été,
je sais que l'an prochain, c'est du triathlon olympique que je veux faire!