Iron Roman - Le récit de mon Ironman

Pour lire le compte-rendu de mon expérience à Lake Placid le 26 juillet 2009, cliquez ici.












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jeudi 7 juin 2018

Gran Fondo Cantons de l'Est 2018


Le dimanche 3 juin 2018, j’ai participé avec mon amoureux au Gran Fondo Cantons de l'Est (distance Piccolo 75 km) et j’ai vraiment adoré la formule. On prend le départ par petits groupes d’une quinzaine de cyclistes - dont 2 encadreurs. On se regroupe selon la vitesse de croisière qu’on veut maintenir, on roule en file indienne et on s’attend en haut des côtes, par exemple, afin de maintenir le peloton. Un peu comme on fait dans le Club de vélo de Sutton.





À 5 reprises durant le parcours, il y avait des segments chronométrés (chaque vélo est équipé d’une puce électronique). C’est alors chacun pour soi sur ces courts sprints d’environ 3 km. Les cyclistes s’attendent ensuite pour se regrouper de nouveau jusqu’au prochain sprint.

Les gagnants sont ceux qui réalisent les meilleurs chronos sur le cumul des sprints et non pas le meilleur temps pour couvrir la distance totale.


Parfait pour ceux qui aiment rouler en groupe mais qui ont aussi un petit compétitif !

Je m'amuse beaucoup à pousser lors des sprints !

Très belle expérience malgré des pépins techniques. Mes câbles englués par le Gatorade m'ont posé des problèmes... Dès la première montée, ma chaîne refusait de passer du gros au petit plateau. Puis tout à coup au milieu de la côté. Bang ! La chaîne débarque et je me cogne durement le genoux sur mon miroir. Ça commence mal ! Vite, on replace le tout et on repart. À plusieurs reprises sur le trajet, le même scénario se reproduit. Puis, après le turn around près d'Abercorn, c'est le câble pour mes changements de braquets qui pose problème. La manette devient très difficile à pousser et bruyante. Lorsque le groupe s'arrête au ravitaillement, je nettoie mon cadre et mes câbles du mieux que je peux avec de l'eau et je les tire à quelques reprises avec la main pour essayer de déprendre le tout !



Parmi 89 cyclistes, je termine en 10e position au classement général et 2e chez les femmes !

J’ai hâte à mon prochain Gran Fondo (Mont Ste-Anne en juillet) pour un beau défi :160 km !





Demi-marathon des Érables 2018



Je n’avais pas du tout envie de participer à cette course ce matin là.

La veille, j’avais demandé à mon amoureux si ça le dérangerait si je restais à la maison… Lui qui participait au marathon, il fallait au moins que j’aille l’encourager ! Je suis donc allée lui crier GO GO GO à la ligne de départ puis je suis retournée m'asseoir dans notre véhicule. Réfléchir. 


À quoi bon courir un demi-marathon de plus si je suis déçue du résultat de toute façon ? Mes chronos au 10 km depuis le début de la saison annonçaient un temps autour de 1h50… J’avais peur qu’un résultat décevant m’enlève le peu de confiance en moi qui me restait en tant que coureuse suite à ma saison de compétition 2017 que je considère pourrie !

Je me suis finalement rendue à la ligne de départ en me promettant de ne pas regarder mon chrono et de simplement courir pour l’ambiance. J’ai triché un peu car j’ai parfois jeté un coup d’oeil sur ma vitesse… Je me sentais vraiment bien, j’ai souri tout le long et tranquillement j’en ai déduis que j’aurais peut-être un chrono autour de 1h48. 


Lorsque j’ai finalement franchi le fil d’arrivée en 1:44:35, j’ai été très étonnée et ça m’a vraiment redonné confiance. 


6e parmi 77 femmes de mon groupe d’âge et 23e parmi 254 coureuses.


Je me suis dit, il y de l’espoir ! Mon objectif, courir un demi-marathon en 1h40 avant l’automne afin de réussir un chrono de 3h30 au Marathon du Petit Train du Nord en octobre prochain.


GO GO GO !

vendredi 11 mai 2018

Camp d'entraînement Primavera 2018



Je suis membre du Club des coureurs sur route du Mont St-Bruno (CCRMSB) depuis 2012 et c’est la première fois qu’un camp d’entraînement est organisé.

Le vendredi 11 mai, je prends congé. Nous amenons la roulotte à Eastman où elle passera l’été. (Nous avons choisi d’être saisonnier dans la région cette année pour nous rapprocher des activités du Club de vélo de Sutton dont je fais également partie.)

On s’installe et je me rends ensuite à Jouvence pour le 5 à 7 qui ouvre les activités du camp d’entraînement de course à pied. Quand tombe la noirceur, la quarantaine de coureurs se préparent pour la première sortie amicale de 5 km dans les sentiers du Parc du Mont Orford, lampes frontales bien installées sur les têtes.

Je dors au camping et le samedi matin, après un excellent déjeuner à Jouvence, on s’attaque au Mont Chauve pour une course en trail. Je constate que j’ai oublié mon Camelback ! Je n’aurai pas d’eau avec moi pour grimper dans les sentiers. Je suis avec le groupe de coureurs le plus rapide et j’ai de la difficulté à suivre à travers les roches et les racines. Quand vient le temps de prendre une décision entre le parcours de 9 et de 15 km, j’hésite… J’ai peur de me retrouver seule et de me perdre étant donné que le groupe s’éloigne de plus en plus. Puis je croise Réjean qui me convainc de continuer sur la longue distance. Il ralentit le rythme pour me permettre de le suivre et tranquillement nous sommes rejoints par Isabelle, une autre habituée des courses en trails. Réjean accélère ensuite pour rejoindre le groupe à l’avant puisque je ne suis plus seule.

Isabelle m’offre généreusement de partager son eau avec moi le long du parcours. C’est très apprécié, et sa compagnie aussi d’ailleurs ! J’adore la tranquillité des lieux et le défi posé par la course en trail, moi qui coure toujours sur route ou dans les sentiers bien dégagés du Parc du Mont St-Bruno.

Vers la fin du parcours, on manque un embranchement et on se retrouve au bout d’un sentier qui débouche sur la route et non sur notre stationnement… Hum… Pas grave, on est tout près et Réjean nous attend à sa voiture pour nous ramener à Jouvence après 2h40 de course en montagne. Il est près de midi et nous avons manqué la première session de yoga ! On se dépêche d’aller dîner !

En après-midi, une activité de musculation est au programme. Je décide de m’abstenir moi qui suis habituellement « excessive » comme le dit si souvent mon amoureux. Je garde de l’énergie pour le reste du week-end en regardant les autres s’activer. Puis, je me joins au groupe pour le yoga en fin d’après-midi sur le bord du lac.

Après le souper, je pars rejoindre mon amoureux pour aller dormir au camping.

Dimanche matin, j’ai les quadriceps endoloris et je me demande bien comment je vais faire pour aller courir ! Mais aujourd’hui, notre sortie de course est plus mollo. On emprunte les sentiers du parc, beaucoup moins « rough » que ceux de la veille. Pas de racines, pas de roches sur mon 12 km en compagnie de Réjean, ce qui clos mon camp d’entraînement.

Très belle expérience de groupe à refaire !




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dimanche 20 août 2017

Duathlon Thousand Islands


Voilà, c'est ma dernière compétition de l'été. 

Ce matin, je m'offre le plaisir de participer à ce duathlon que j'aime bien dans les Mille Îles. C'est ici que j'ai fait mon premier triathlon olympique en 2006.  Mais pas de triathlon aujourd'hui. Mon expérience difficile à Magog m'a enlevé le goût de nager en eau libre. Je ne veux plus me battre contre cette peur qui me noue les entrailles. Relever des défis et essayer de surmonter ses peurs, je veux bien. Mais ce que je refuse, c'est d'imposer à mon corps et à mon esprit, surtout, ce moment intense où j'ai l'impression d'être en état de survie. Ça, non merci.

Alors j'ai opté pour la terre ferme. Un duathlon. Pendant que mon amoureux, lui, ira nager dans le fleuve.

Il y a peu de participants (25) sur la ligne de départs et seulement 9 femmes. Je n'ai pas l'impression que ce soit très important de bien se positionner... mais je m'installe tout de même à l'avant. Nous partons courir un premier 2,5 km. L'itinéraire : faire un tour de la marina et un allé-retour dans l'ancien tunnel du train sous un jeu d'éclairage multicolore. C'est la grande attraction cette année !

Au turn-around, il me semble bien être première chez les femmes. C'est donc très motivée à conserver cette place que j'enfourche mon vélo pour entreprendre les 20 km. Je croise mon amoureux à deux reprises, lui qui doit rouler le double de la distance, soit deux fois le trajet que j'emprunte. Mes pulsations cardiaque tourne autour de 170 battements / min alors que je pédale contre le vent pour revenir à la zone de transition.

Pour ma dernière portion de course (5 km), je refais deux boucles du même parcours que la première fois. Ce qui m'amène à courir de nouveau dans le tunnel !

Je franchis le fil d'arrivée tout de même contente que ce soit terminé.

Je suis fatiguée. Je me suis sentie en sur-entraînement toute ma saison 2017. J'ai le goût de prendre une pause maintenant.

Je m'installe dans la zone de transition, à l'entrée du tunnel, pour prendre des photos de mon amoureux qui termine sa course de 10 km. Puis je me dirige vers l'endroit où sont remises les médailles pour vérifier si je suis effectivement première...

Eh oui, je termine ma saison en beauté et je me suis bien amusée.

dimanche 13 août 2017

Demi-marathon de Tremblant

Demi-marathon de Tremblant

13 août 2017

Cette année encore, nous sommes installés avec notre roulotte au Camping de la Diable. Nous sommes donc à distance de marche, environ 2 km, pour nous rendre au départ des autobus qui nous amèneront vers la ligne de départ.

Cette année, la course débute dans le village et non au casino.

Je fais un petit réchauffement et je m'installe au devant des coureurs pour le départ, comme à mon habitude. Je ne sais pas trop à quoi m'attendre comme performance aujourd'hui. Mes courses ont été décevantes cette année et j'espère que ça se passera bien aujourd'hui.

Malheureusement, dès que nous entrons dans le bois, en suivant la piste cyclable, je commence à éprouver de la difficulté. Le parcours me semble plus exigeant que dans mon souvenir ! Je ne suis pas certaine d'avoir du plaisir. Mon amoureux me dépasse alors que je suis habituellement plus rapide que lui. Ça me décourage.

Puis tranquillement, la situation se replace. Je trouve mon rythme. Je dépasse tranquillement mon amoureux qui me suit de près.

Heureuse de franchir le fil d'arrivée, je suis tout de même déçue de réaliser que ça m'a tout de même pris 5 minutes de plus que l'an dernier pour franchir la distance.

Je me sens brûlée, vidée.

Je manque le podium en terminant 4e dans mon groupe d'âge (79 femmes) et me  retrouve en 18e position parmi 283 au classement général chez les femmes.

Beaucoup de difficulté à marcher jusqu'au camping après la course. Douleur fulgurante à l'arrière de la cuisse qui me frappe à de nombreuses reprises.