Mon amoureux s'est gentiment levé aux aurores avec moi pour compter mes longueurs: 152 longueurs de 25 mètres ou 76 fois 50 mètres... Au total, 3,8 km que j'ai parcouru sans vraiment voir le temps passer. J'ai eu droit à la compagnie d'un autre nageur, Éric, qui lui aussi faisait le même test que moi... Je me suis bien fait dépasser au moins 20 fois puisqu'il a terminé une vingtaine de minutes plus tôt. Bilan : 1:23:44. Je suis un peu déçue d'avoir dépassé 1:20:00. Le fait que je sois peu douée pour la nage me fait réaliser à quel point je suis privilégiée d'avoir autant de facilité à la course à pied. Au moins maintenant je sais que je nage la distance requise pour mon Ironman sans fatigue. Grâce à mon wetsuit, je devrais pouvoir couper au moins 5 minutes... Je sais ce dont je suis capable à la nage et au marathon... il me restera à tester mon vélo: 180 km.
Iron Roman - Le récit de mon Ironman
Pour lire le compte-rendu de mon expérience à Lake Placid le 26 juillet 2009, cliquez ici.
Pour voir le "Photo Roman" de mon Ironman, cliquez ici.
lundi 15 décembre 2008
dimanche 14 décembre 2008
samedi 13 décembre 2008
dimanche 7 décembre 2008
Ma première compétition de natation
Une minute avant de le départ de ma première compétition de nage, je me sens tout à fait détendue. Mais mon tour approche. Les secondes s'égrainent... Lorsqu'il en reste 15, soudainement, mes pulsations cardiaques accélèrent. Ça y est, je suis stressée! Coup de sifflet, je monte sur mon bloc. "À vos marques", je me positionne maladroitement en tentant de m'immobiliser. Il ne faudrait pas que je sois disqualifiée avant même de sauter à l'eau!
Pouannn! C'est un départ.
Je m'élance aussi élégamment qu'un crapaud pour sauter à l'eau et parcourir mon premier 25 mètres. Faut-il préciser que je suis arrivée dernière? C'est vraiment un détail insignifiant pour moi car honnêtement, ce n'est pas du tout embarrassant. Il y a tellement de départs qui se succèdent à un rythme fou que le mien passe inaperçu. Et je suis bien fière d'une chose: je n'ai pas perdu mes lunettes! Malheureusement, je serai moins habile au 200 mètres...Une heure plus tard environ, je remonte sur le bloc de départ. Il y a 4 nageurs dans ma vague. Mon voisin, qui doit bien avoir plus de 70 ans, a besoin d'aide. Il manque un peu d'équilibre le Monsieur. Je trouve ça vraiment fascinant de le voir s'installer et ça me fait plaisir de prendre le départ avec lui!
De nouveau, mon coeur se fait aller dans ma poitrine et je fais mon majestueux saut de crapaud qui, cette fois, m'arrache mes lunettes. Bravo! Dès que j'atteins le bout de mon corridor, je m'arrête pour les replacer rapidement. Heureusement, les officiels ne remarquent pas que mes deux pieds touchent le fond. J'ignorais que je pouvais être disqualifiée pour cette raison! Je repars de plus belle. L'équipe m'encourage bruyamment et mon fan préféré, mon amoureux, s'époumone à me crier que je suis première ... mais je n'entends rien. Lorsque je me retourne une dernière fois pour compléter ma dernière longueur, je m'étouffe. "C'est pas sérieux", que je me dis. Puis je me rends compte qu'une nageuse s'apprête à me dépasser à ma gauche. La poitrine me brûle à cause de l'effort mais ma voisine est plus rapide dans les derniers mètres et touche le mur avant moi. Je suis deuxième parmi 4 tortues. Soulagement, mon chrono est sous les 4 minutes!
Mon 50 mètres sera sans histoire: mes lunettes restent en place et je termine bonne dernière. Puis j'apprends que je passe en finale en 25 m! Un peu aberrant à première vue mais facile à expliquer: il y a peu de participants ! Je me faufile donc entre les mailles du filet et obtiens le privilège d'un autre départ sur le bloc! Youppi! Malgré mes deux pointes de pizza engouffrées sur l'heure du lunch, je réussis à couper quelques centièmes.
Bilan de la journée: je me suis vraiment amusée. Contrairement aux triathlons où la fébrilité m'envahie au moins une heure avant la course, (en fait, dès que je commence ma zone de transition), j'étais beaucoup plus calme sur le bord de la piscine. On sentait vraiment (en tout cas du point de vue d'une néophyte) que l'organisation était bien rôdée.
Une liste indiquant les différentes vagues de départ était affichée sur le mur. On pouvait ainsi savoir exactement dans quel corridor se placer et à quel moment se pointer. Sur le tableau d'affichage, on pouvait lire quelle épreuve était en cours et quelle vague prenait le départ.
Lorsqu'il y a un faux départ, un signal sonore retentit. Mais comme les nageurs n'entendent rien, une corde, installée au dessus de la piscine, tombe alors à l'eau. Les nageurs réalisent qu'il y a un faux départ lorsqu'ils s'emmêlent dedans!
Couchée dans mon lit, le soir, je ne pense qu'à une chose, remonter sur le bloc de départ et pratiquer mes plongeons.
Mes chronos pour comparaison future:
25 m: 20.97 et 20.22 en finale
50 m: 43.92
200m: 3:52:95
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