Enfin, j'ai participé à mon premier triathlon! J'ai trouvé l'expérience formidable malgré ma position: 159e sur 178 avec un chrono de 1:32:26. Pour m'encourager, alors que j'angoissais il y a deux semaines, mon physiothérapeute m'avait prédit que je terminerais en 1h31 alors que je prévoyais plutôt 1h45! Il n'avait pas complètement tord finalement.
Le samedi soir, en allant chercher mon kit de course, j'ai croisé un ancien copain de Trois-Rivières où j'ai grandi. Il s'agit de Steeve Gauthier qui a remporté le duathlon. Il a été vraiment sympathique et a pris le temps de m'expliquer le déroulement en plus de me donner des petits trucs. La pression est descendue d'un cran mais pour ensuite remonter durant la nuit lorsque la pluie m'a réveillée à plusieurs reprises dans ma roulotte. La nervosité reprenait le dessus.
Au réveil à 5h30, il pleuvait et le temps était vraiment moche. Pourtant, timing incroyage, en arrivant sur les lieux de la compétition, la pluie a cessé définitivement. Youppi. Lorsque j'ai apperçu Pascale qui installait son vélo près du mien, j'en ai profité pour la bombarder de questions auxquelles elle a répondu avec beaucoup de gentillesse et de patience. Merci Pascale! Jusqu'à la dernière minute, sur le bord de la piscine, tu as sû atténuer mes appréhensions. J'ai beaucoup, beaucoup apprécié ce que tu as fait pour moi.
Lors de ce premier triathlon, j'ai appris énormément sur tout ce qui entoure ce genre d'événement, évidemment, mais j'ai surtout beaucoup appris sur mon moi. Je n'avais aucun doute sur le fait que je complèterais les trois étapes tout en sachant pertinemment que mon chrono ne serait pas spectaculaire mais je ne pensais pas trouver la natation si pénible. J'ai pris soin de demeurer derrière pour éviter la cohue mais j'ai bu de l'eau, mangé quelques coups et suis devenue essoufflée instantannément. Ça ne faisait pas 2 minutes que j'étais dans la piscine que j'ai pensé abandonner avant de mourir noyée. J'ai vu mon père qui m'encourageait, je lui ai crié que ça n'allait pas du tout. Pour essayer de me calmer, je me suis mise à nager sur le dos puis à la brass. Mon conjoint s'est alors précipité sur le bord de la piscine en me criant: «Qu'est-ce que tu fais là? Avoye! Grouille!» Ça m'a secouée, j'ai repris le dessus et je suis repartie au crawl.
C'est fou comme on perd du temps avec des détails inutiles quand on débute! Lorsque je suis arrivée à mon vélo, j'essayais nerveusement et tant bien que mal d'enfiler mes gants. Encore une fois mon chum m'a crié: «Laisse faire, t'en n'a pas besoin!» Une fois sur mon vélo, j'ai apprécié le fait que le parcous soit en boucle car dès le premier tour terminé, je pouvais mieux me concentrer sur la meilleure stratégie à adopter pour chaque portion de parcours. Mais bon... stratégie ou pas, j'ai constaté que je ne suis pas vraiment plus efficace à vélo qu'à la natation! Au moins, en vélo, on ne risque pas de se noyer!
Sur le parcours, j'ai vraiment apprécié les rencontres avec les membres du club qui étaient présents et qui m'encourageaient en me croisant. C'est fou, même si on ne se connaît que très peu, ça fait du bien. Merci à Éric Lebel qui a fait quelques centaines de mètres avec moi à la course et qui était au fil d'arrivée pour m'accueillir. Ce sont de beaux moments dont je me souviendrai.
Le samedi soir, en allant chercher mon kit de course, j'ai croisé un ancien copain de Trois-Rivières où j'ai grandi. Il s'agit de Steeve Gauthier qui a remporté le duathlon. Il a été vraiment sympathique et a pris le temps de m'expliquer le déroulement en plus de me donner des petits trucs. La pression est descendue d'un cran mais pour ensuite remonter durant la nuit lorsque la pluie m'a réveillée à plusieurs reprises dans ma roulotte. La nervosité reprenait le dessus.
Au réveil à 5h30, il pleuvait et le temps était vraiment moche. Pourtant, timing incroyage, en arrivant sur les lieux de la compétition, la pluie a cessé définitivement. Youppi. Lorsque j'ai apperçu Pascale qui installait son vélo près du mien, j'en ai profité pour la bombarder de questions auxquelles elle a répondu avec beaucoup de gentillesse et de patience. Merci Pascale! Jusqu'à la dernière minute, sur le bord de la piscine, tu as sû atténuer mes appréhensions. J'ai beaucoup, beaucoup apprécié ce que tu as fait pour moi.
Lors de ce premier triathlon, j'ai appris énormément sur tout ce qui entoure ce genre d'événement, évidemment, mais j'ai surtout beaucoup appris sur mon moi. Je n'avais aucun doute sur le fait que je complèterais les trois étapes tout en sachant pertinemment que mon chrono ne serait pas spectaculaire mais je ne pensais pas trouver la natation si pénible. J'ai pris soin de demeurer derrière pour éviter la cohue mais j'ai bu de l'eau, mangé quelques coups et suis devenue essoufflée instantannément. Ça ne faisait pas 2 minutes que j'étais dans la piscine que j'ai pensé abandonner avant de mourir noyée. J'ai vu mon père qui m'encourageait, je lui ai crié que ça n'allait pas du tout. Pour essayer de me calmer, je me suis mise à nager sur le dos puis à la brass. Mon conjoint s'est alors précipité sur le bord de la piscine en me criant: «Qu'est-ce que tu fais là? Avoye! Grouille!» Ça m'a secouée, j'ai repris le dessus et je suis repartie au crawl.
C'est fou comme on perd du temps avec des détails inutiles quand on débute! Lorsque je suis arrivée à mon vélo, j'essayais nerveusement et tant bien que mal d'enfiler mes gants. Encore une fois mon chum m'a crié: «Laisse faire, t'en n'a pas besoin!» Une fois sur mon vélo, j'ai apprécié le fait que le parcous soit en boucle car dès le premier tour terminé, je pouvais mieux me concentrer sur la meilleure stratégie à adopter pour chaque portion de parcours. Mais bon... stratégie ou pas, j'ai constaté que je ne suis pas vraiment plus efficace à vélo qu'à la natation! Au moins, en vélo, on ne risque pas de se noyer!
Sur le parcours, j'ai vraiment apprécié les rencontres avec les membres du club qui étaient présents et qui m'encourageaient en me croisant. C'est fou, même si on ne se connaît que très peu, ça fait du bien. Merci à Éric Lebel qui a fait quelques centaines de mètres avec moi à la course et qui était au fil d'arrivée pour m'accueillir. Ce sont de beaux moments dont je me souviendrai.
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