16 août 2016
C’est notre dernier jour de vacances et on le passe à
Brockville, dans les Mille-Îles. Aujourd’hui, je prends le départ d’un
duathlon, un sprint. Mon dernier, un olympique, remonte à 2009 aux Championnats
du monde de duathlon qui avaient lieu en Caroline du Nord.
Je me sens bien mais je suis consciente que nos deux
dernières semaines ont été bien remplies au niveau du vélo et de la course à
pieds : une douzaine d’heures d’entraînement par semaine… Qu’est-ce que ça
donnera comme résultat aujourd’hui? Trop de fatigue ou bonne préparation?
C’est mon amoureux qui prend le départ de son triathlon
olympique en premier. Je suis très fière de lui et je l’encourage alors qu’il
se glisse à l’eau dans le fleuve. J’aurai le temps de le voir sortir de sa nage
avant de débuter mon duathlon.
Je me sens nerveuse. Je pose des questions sur le parcours
et le point de départ pour me calmer. Je crains que le trajet de la course à
pied ne soit confondant…
Ça y est, c’est à mon tour de partir. J’essaie de donner le
maximum sur mon premier 2 km de couse puis j’enfourche mon vélo. Le trajet de 20
km, vallonné et longeant le fleuve, me semble facile si je compare à toutes les
côtes que nous avons montées dans le Témiscouata et à Edmundston durant nos
vacances.
Ma deuxième portion de course se passe très bien. J’essaie
de me concentrer pour compter les femmes qui sont devant moi au turn-around.
Pas évident… mais on dirait bien que je suis 2e ! Effectivement, une
seule femme, de 20 ans ma cadette, a franchit le fil d’arrivée avant moi et
avec seulement 30 secondes d’avance. Je me trouve pas si pire à 45 ans!
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