Iron Roman - Le récit de mon Ironman

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dimanche 21 septembre 2008

Adirondack Half-Marathon


Le samedi matin, Éric et moi prenons place dans le véhicule de Guillaume. Blessé, notre ami a pris la sage décision de ne pas prendre le départ mais il nous accompagne pour nous encourager.Nous allons rejoindre un groupe d'une dizaine de coureurs qui participent à une course à Schroon Lake dans les Adirondacks. Nous partageons une maison, louée pour l'occasion.

Après avoir ramassé notre sac à l'expo, nous assistons à la projection du film "Spirit of the marathon" et soupons tous ensemble autour d'un repas de pâtes. Je dors peu et mal. Comme à l'habitude, je suis nerveuse.

L'événement est très bien organisé. Des autobus nous amènent à la ligne de départ. Quelques minutes avant le coup de carabine (une vraie!), je constate que mon ordi Polar me fait défaut, une fois de plus. J'ai beaucoup de problèmes avec depuis quelques semaines. Je suis vraiment frustrée mais n'ayant pas le choix, je devrais courir ce demi-marathon au "feeling". Pourrais-je faire mieux qu'à Ottawa? Les bornes du parcours sont en miles plutôt qu'en kilomètres alors c'est mêlant pour moi.





J'ai le pied sur la ligne de départ lorsque le coup retentit. Je pars comme une balle et suis convaincue d'être parmi les 25 premiers coureurs. Je n'ai aucune idée de ma vitesse. Ma seule donnée disponible sur mon Polar: mon rythme cardiaque. Je rejoins une femme. Devrais-je la prendre comme lapin? Je lui demande son pace puisqu'elle a un ordi. Elle me répond que si je maintiens le rythme, je ferai un chrono de 1:34:00. Je jette un coup d'oeil sur mon ordi: 176 battements/minute. Ok, je dois maintenir ce rythme. Elle et moi courons un bon moment côte à côte puis je la distance et dépasse quelques coureurs. Je suis satisfaite de constater que personne ne me rattrappe. Le parcours est magnifique, boisé et en "rolling hills". Il y a une femme, environ 1 km devant moi. J'espère pouvoir la rattrapper. Au fil des kilomètres, la distance entre-nous diminue tranquillement. C'est long 21 km, je pense bien pouvoir arriver à la dépasser.

Un point au côté me force à marcher quelques mètres à un point d'eau mais je repars soulagée. Les derniers milles deviennent plus exigeant. Les côtes se multiplient et les coureurs étant très éparpillés, on court vraiment seul. Je rattrappe tranquillement 2 hommes. J'en dépasse un en silence puis dit au deuxième de s'accrocher à moi: "Let's finish strong!" que je lui dit en passant devant. Il s'accroche effectivement. Il reste moins de 2 kilomètres, puis 1 puis je reconnais les lieux. Nous arrivons. Mais où donc cette foutue ligne d'arrivée? J'ai beau pousser, je me rends compte que je n'arriverai pas à dépasser la femme devant moi. Puis voilà Guillaume qui apparaît dans mon champ de vision. "Tu es cinquième Hélène!", me crie-t-il. Wow, je suis vraiment contente mais je cherche désespérément la ligne d'arrivée. Enfin la voilà! Et j'entends l'animateur qui crie lorsque j'approche: "An in the top five women: Helene Lamothe!" Je suis top five overall pour la première fois! Et première dans mon groupe d'âge. Et malgré un parcours plus exigeant ainsi un ordinateur qui m'a fait défaut, je suis parvenue à courir le même chrono qu'à Ottawa. Vraiment, je suis très heureuse. Lorsque j'apperçois les ours sculptés remis aux gagnants, j'espère en recevoir un. Et non, moi, ce sera une bouteille de sirop d'érable! Ça me fait bien plaisir quand même!






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