Iron Roman - Le récit de mon Ironman

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lundi 15 juin 2015

Demi-marathon d'Ottawa 2015


J’ai passé un excellent week-end à Ottawa cette année, encore une fois. Notre hôtel, Le Capital Hill Hotel and Suites était super bien situé, tout près de la ligne de départ et de l’Expo.


Samedi, nous avons quand même marché beaucoup pour visiter l’Expo et nous avons ensuite soupé tôt afin de pouvoir éviter la cohue dans les restaurants mais également afin d’aller se coucher tôt. Mon amoureux a pris la décision de ne pas courir son demi-marathon pour cause de blessure. Je serai donc la seule de notre groupe à prendre le départ du demi le dimanche matin puisque Miguel et Sophie, eux, ont couru le 10 km.
Je me sens très nerveuse parmi les coureurs à attendre le coup de départ. J’espère battre mon chrono du demi-marathon des Érables. En fait, je vise un temps sous les 1 :48 :00.


Dès le début de la course, j’ai peur d’aller trop vite mais je ne peux me retenir. Ça va super bien et j’ai confiance. Je repère un coureur habillé de jaune fluo et portant un Camelback rouge qui semble courir à la même vitesse que moi. Lorsque mon ordinateur de course me fait défaut en cessant d’afficher ma vitesse, je décide de me fier sur lui. Sans trop le réaliser, j’accélère parce que j’ai peur de ralentir! Je ne veux pas rater mon objectif. Puis ma montre fonctionne de nouveau et cesse encore une fois. Puis l’affichage revient… Je porte attention à mon rythme cardiaque pour avoir une autre référence au cas où mon ordi recommence à faire des siennes. Et je continue à suivre mon lapin qui ignore que je le suis.

Au 10 km, mon chrono indique 49 :02. C’est rapide pour moi cette année. J’ai peur de casser dans les prochains kilomètres mais je ne veux pas ralentir. Je prends une chance. Qui ne tente rien n’a rien ! Je continue de suivre mon lapin et j’enfile les kilomètres en tenant le coup.

À un moment donné, je réaliste que j’ai perdu mon lapin. Je le cherche du regard pour m’apercevoir qu’il est à mes côtés, à ma gauche. Puis je le dépasse.

Lorsqu’il reste environ 3 km, j’entends mon nom parmi la foule. Mon amoureux et mes amis sont là pour m’encourager. Je sens qu’il ne me reste pas beaucoup d’énergie en réserve mais je ne veux pas ralentir. Les kilomètres passent et je réalise que je vais terminer sous les 1 :45 :00. C’est génial !

Résultat final  1 :44 :48.

La petite madame est contente une fois de plus cette année!



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