8 mai 2016
Ce matin, il pleut à boire debout, il fait autour de 10
degrés et il vente. Belle journée pour tester le moral des troupes ! Éric et
moi sommes inscrits au demi-marathon de Châteaugay (Au rythme de vos foulées).
On se rend donc là-bas très tôt afin de courir les kilomètres supplémentaires
prévus au programme. Comme je dois parcourir 29 km aujourd’hui, dès que j’ai
ramassé mon dossard, je débute mon entraînement. J’emprunte la piste cyclable
et je me rends sur le bord de la rivière. J’aperçois 2 pêcheurs avec leurs
imperméables sur le bord de l’eau. Ça me fait sourire, eux aussi brave le
mauvais temps. Chacun sa passion !
Après mes 8 kilomètres, j’arrive juste à temps pour le départ.
Nous sommes peu nombreux : 164 participants, 60 femmes.
On s’élance tous ensemble. Deux femmes courent à la même vitesse que moi dont l’une qui suit
mon rythme épaule à épaule. On ne se parle pas, mais je crois bien qu’on
apprécie l’une et l’autre d’avoir une compagne de course.
Le parcours est magnifique et me fait découvrir Châteauguay.
On longe d’abord la rivière sur une piste cyclable puis on se promène dans un
parc en empruntant des sentiers boueux qui nous amènent près du lac St-Louis. Nous
passerons à 3 reprises au même endroit et il y a un tapis de Sporstats installé
là. Celui-ci divise notre parcours en 4 portions d’environ 5 kilomètres
chacune. C’est génial car après la course j’ai pu vérifier ma vitesse moyenne
pour chaque portion.
La stratégie aujourd’hui, c’était de partir lentement et d’augmenter
ma vitesse à mon rythme marathon (5 :00/km) pour les derniers 10 km. J’ai fait mes 8 premiers km avant la course à
5 :20/km. J’ai couru les 5 premiers km du demi-marathon à 5 :15/km.
Ensuite j’ai accéléré (4 :58/km) et c’est là que j’ai distancé ma
compagne. Pour la 3e portion de 5 km, j’ai accéléré de nouveau (4 :50/km)
et j’ai poussé un peu plus pour la dernière portion en atteignant ma vitesse
habituelle de demi-marathon, soit 4 :46/km.
J’étais consciente que j’allais trop rapidement pour un
entraînement mais j’ai beaucoup de difficulté à me retenir lors d’une course. Ça
allait vraiment bien.
À un turn around, je croise ma compagne de course. On s’encourage
mutuellement.
J’ai franchi le fil d’arrivée en 1 :44 :40.
Première dans mon groupe d’âge et 9e chez les femmes. J’attends
quelques minutes pour saluer et féliciter ma compagne. Celle-ci me remercie… je
lui ai servi de lapin !
Une course à refaire l’an prochain pour l’organisation
impeccable, la beauté du parcours et l’enthousiasme des bénévoles.