Iron Roman - Le récit de mon Ironman

Pour lire le compte-rendu de mon expérience à Lake Placid le 26 juillet 2009, cliquez ici.












Pour voir le "Photo Roman" de mon Ironman, cliquez ici.





jeudi 12 mai 2016

Au rythme de vos foulées - Demi-marathon de Châteaugay 2016


8 mai 2016



Ce matin, il pleut à boire debout, il fait autour de 10 degrés et il vente. Belle journée pour tester le moral des troupes ! Éric et moi sommes inscrits au demi-marathon de Châteaugay (Au rythme de vos foulées). On se rend donc là-bas très tôt afin de courir les kilomètres supplémentaires prévus au programme. Comme je dois parcourir 29 km aujourd’hui, dès que j’ai ramassé mon dossard, je débute mon entraînement. J’emprunte la piste cyclable et je me rends sur le bord de la rivière. J’aperçois 2 pêcheurs avec leurs imperméables sur le bord de l’eau. Ça me fait sourire, eux aussi brave le mauvais temps. Chacun sa passion !

Après mes 8 kilomètres, j’arrive juste à temps pour le départ. Nous sommes peu nombreux : 164 participants, 60 femmes.

On s’élance tous ensemble. Deux femmes courent à  la même vitesse que moi dont l’une qui suit mon rythme épaule à épaule. On ne se parle pas, mais je crois bien qu’on apprécie l’une et l’autre d’avoir une compagne de course.


Le parcours est magnifique et me fait découvrir Châteauguay. On longe d’abord la rivière sur une piste cyclable puis on se promène dans un parc en empruntant des sentiers boueux qui nous amènent près du lac St-Louis. Nous passerons à 3 reprises au même endroit et il y a un tapis de Sporstats installé là. Celui-ci divise notre parcours en 4 portions d’environ 5 kilomètres chacune. C’est génial car après la course j’ai pu vérifier ma vitesse moyenne pour chaque portion.

La stratégie aujourd’hui, c’était de partir lentement et d’augmenter ma vitesse à mon rythme marathon (5 :00/km) pour les derniers 10 km.  J’ai fait mes 8 premiers km avant la course à 5 :20/km. J’ai couru les 5 premiers km du demi-marathon à 5 :15/km. Ensuite j’ai accéléré (4 :58/km) et c’est là que j’ai distancé ma compagne. Pour la 3e portion de 5 km, j’ai accéléré de nouveau (4 :50/km) et j’ai poussé un peu plus pour la dernière portion en atteignant ma vitesse habituelle de demi-marathon, soit 4 :46/km.

J’étais consciente que j’allais trop rapidement pour un entraînement mais j’ai beaucoup de difficulté à me retenir lors d’une course. Ça allait vraiment bien.


À un turn around, je croise ma compagne de course. On s’encourage mutuellement.

J’ai franchi le fil d’arrivée en 1 :44 :40. Première dans mon groupe d’âge et 9e chez les femmes. J’attends quelques minutes pour saluer et féliciter ma compagne. Celle-ci me remercie… je lui ai servi de lapin !


Une course à refaire l’an prochain pour l’organisation impeccable, la beauté du parcours et l’enthousiasme des bénévoles. 

mardi 3 mai 2016

Course gourmande des Érables - 30 km



Le 30 avril 2016

Ce matin, c’est la plus longue distance que je dois courir en préparation de mon marathon qui s’en vient dans un mois. Je dois parcourir 35 km. Éric et moi, nous nous sommes inscrits au 30 km dans le cadre de la Course Gourmande des Érables. Nous avions participés au demi-marathon l’an dernier et nous avions bien aimé. On se reprend donc cette année avec une plus longue distance.

Nous arrivons suffisamment tôt pour que je puisse courir 5 km en guise de réchauffement. Je maintiens un pace de 5:20/km. Puis je m’approche de la ligne de départ. J’aperçois le lapin de 2h45. Je l’entends dire qu’il va courir à un pace de 5:30/ km mais qu’il va partir plus lentement et qu’il va accélérer par la suite. Je trouve ça un peu lent pour moi. Mon plan d’entraînement aujourd’hui : courir les 20 premiers km à 5:10/km puis augmenter à 5 :00/km, mon pace marathon.

Sur la ligne de départ, je commence à avoir froid. Nous sommes en retard de 9 min lorsque nous partons enfin. Je suis située parmi les premiers coureurs. Malheureusement, je suis le troupeau lorsque celui-ci manque un tournant. Nous allons dans la mauvaise direction. Heureusement, j’entends Éric qui me crie d’arrêter. Je reviens rapidement sur mes pas mais cette erreur m’aura coûté 400 mètres de trop ! Pas grave, c’est un entraînement.



Tout de même, j’accélère un peu au début afin de rattraper et de dépasser le lapin de 2h45. Puis, je me concentre sur ma vitesse de croisière. Au premier turn-around, à environ 7 km, je compte les femmes qui courent devant moi. Je suis en 11e position. Au moins, me dis-je, j’aimerais terminer dans les 10 premières… difficile de ne pas accélérer mais je dois respecter mon programme. Plus les km s’accumulent, plus je me fais dépasser. Au 17e km, je suis maintenant 17e chez les femmes… Mon orgueil en prend un coup !

Je suis derrière une femme depuis plusieurs km et lorsqu’elle se ravitaille à un point d’eau, je la dépasse. Elle revient vers moi et je commence à jaser avec elle. Elle a couru 2,5 km de trop au début de la course en passant tout droit elle aussi. Je l’informe qu’elle est mon lapin depuis un bon bout de temps.

Au 19e km, je me sens bien et je décide de peser sur l’accélérateur. Tant pis pour le programme, je tente le tout pour le tout. Ma vitesse augmente passablement. Ma compagne me demande si c’est moi qui accélère ou elle qui ralentit… C’est moi qui accélère et je la perds de vue.

Malgré la montée, mon rythme est excellent. Je maintiendrai une moyenne de 4 :50/km jusqu’à l’arrivée.

Pas de baisse d’énergie. Le sourire jusqu’à la fin. Ça augure vraiment bien pour mon marathon !
Je termine finalement 8e chez les femmes et 3e dans mon groupe d’âge. La cerise sur le Sunday d’une belle journée.


Merci pour la tire d’érable sur le parcours !

21 k Scotia de Montréal 2016



Le 24 avril 2016

Deux semaines après le Half-Marathon Unplugged, Éric et moi participons au demi-marathon Scotia de Montréal. Un classique que j’aime refaire année après année. Nous allons nous stationner tôt sur l’île Ste-Hélène. Je dois en effet courir 34 km aujourd’hui et j’ai pris la décision me rallonger avant la course. Je veux respecter mon programme d’entraînement et courir mes derniers km à mon pace marathon. Ce sera plus facile s’il y a de l’ambiance.

Éric lui, préfère aujourd’hui attendre après son demi-marathon pour décider s’il ajoutera des km ou non car il a mal à un pied. Il a amené un matelas de sol et un sac de couchage dans le camion pour faire une petite sieste en attendant le départ.

Moi, je pars courir direction St-Lambert. Il fait beau, je me sens bien. Je garde un pace de 5 :20 / km. Je suis de retour une quinzaine de minutes avant le départ.

Je ne sais pas trop où me positionner pour partir… Il s’agit d’un entraînement pour moi et je dois demeurer conservatrice sur ma vitesse : 5 min/km pas plus en théorie. Je dois piler sur mon égo un peu car quand je participe à une course, c’est pour faire le meilleur temps possible… Mais non, pas aujourd’hui ! C’est un entraînement…

Je m’élance donc avec les autres en maintenant une cadence somme toute facile. Au bout de 5 km, le lapin de 1 :45 arrive à mes côtés. Je lui demande à quel pace il court. Réponse : 5 min/km. Super. Je vais le suivre. On placote un peu en courant, ce qui est inhabituel pour moi lors d’une compétition ! Mais aujourd’hui, il s’agit d’un entraînement.


Je termine en 1 :44 :54. En 9e position chez les femmes de mon groupe d’âge parmi 97 autres femmes. Je suis très contente de mon ‘’entraînement’’ !

Half-Marathon Unplugged



Le 9 avril 2016

Le vendredi 8 avril, Éric et moi partons pour le Vermont. Nous allons passer le week-end à Burlington. Objectif : participer au Half-marathon Unplugged.

Nous récupérons d’abord nos dossards en ville et explorons les alentours du fil d’arrivée.

Ce demi-marathon est pour nous une course d’entraînement préparatoire pour notre marathon. Nous devons en fait courir 30 km ce jour-là. Chacun de nous a une stratégie différente. Éric préfère courir ses 9 km supplémentaires avant la course, moi, je les ferai après.

Le matin de l’événement, nous devons prendre un autobus qui nous amènera au fil d’arrivée. On se trompe d’endroit pour le lieu d’embarquement et ça y est, mon niveau de stress monte au plafond. Vite, vite il faut se déplacer. J’ai peur de manquer l’autobus ! On se dépêche pour se rendre au bon endroit et là, heureusement, il reste de la place dans un stationnement public. Je suis tellement nerveuse que je ne sais plus où j’ai rangé mon argent comptant américain pour payer. On se calme !

L’autobus nous amène dans un parc pour attendre notre départ à 11h00. Il s’agit en fait de la deuxième vague puisqu’un premier départ avait lieu à 9h00. Éric part courir et je reste seule avec les autres coureurs.

Je me positionne à l’avant du groupe, comme j’aime le faire, et le départ est donné.

Le trajet, en majorité sur piste cyclable, longe presque toujours le lac Champlain et nous amène à faire quelques boucles dans les quartiers résidentiels. C’est majoritairement plat et facile. C’est un parcours magnifique et très agréable à courir
.
Dès le début, je décide de suivre une femme qui coure à un pace qui me convient. Malheureusement, elle s’arrête pour attacher son soulier. Tant pis, je me trouverai un autre lapin. Une deuxième femme semble courir à la bonne vitesse. Je la suis. Elle échappe quelque chose par terre, s’arrête… Tant pis, je la dépasse et je ne la revois plus.

Je réussi à maintenir un pace de 4 :45 tout au long de la course. Ce qui me donne un chrono final de 1 :40 :34. Je termine 2e / 81 femmes dans mon groupe d’âge. Satisfaite de ma course, je dois maintenant ajouter mes 9 km supplémentaires. Je repars donc à contresens. Au bout de 4,5 km, alors qu’il n’y a plus de coureurs et que j’ai croisé les vélos qui ferment la course, je peux revenir sur mes pas et retourner une deuxième fois à la ligne d’arrivée ! Je garde un rythme de 5 :16/km mais ce n’est pas facile, j’ai hâte de terminer.

Le repas d’après course est délicieux et bourratif. Il y a du riz, des légumineuses, du poulet. Plein de bonnes choses et de la bière pour ceux qui en veulent.


La seule chose qui manque à mon bonheur : aucune médaille n’est remise aux participants ou aux gagnants. Mon petit côté enfant est déçu mais ce sera mon seul bémol à cette belle course.