Le 30 avril 2016
Ce matin, c’est la plus longue
distance que je dois courir en préparation de mon marathon qui s’en vient dans
un mois. Je dois parcourir 35 km. Éric et moi, nous nous sommes inscrits au 30
km dans le cadre de la Course Gourmande des Érables. Nous avions participés au
demi-marathon l’an dernier et nous avions bien aimé. On se reprend donc cette
année avec une plus longue distance.
Nous arrivons suffisamment tôt
pour que je puisse courir 5 km en guise de réchauffement. Je maintiens un pace
de 5:20/km. Puis je m’approche de la ligne de départ. J’aperçois le lapin de
2h45. Je l’entends dire qu’il va courir à un pace de 5:30/ km mais qu’il va partir
plus lentement et qu’il va accélérer par la suite. Je trouve ça un peu lent
pour moi. Mon plan d’entraînement aujourd’hui : courir les 20 premiers km
à 5:10/km puis augmenter à 5 :00/km, mon pace marathon.
Sur la ligne de départ, je
commence à avoir froid. Nous sommes en retard de 9 min lorsque nous partons
enfin. Je suis située parmi les premiers coureurs. Malheureusement, je suis le
troupeau lorsque celui-ci manque un tournant. Nous allons dans la mauvaise
direction. Heureusement, j’entends Éric qui me crie d’arrêter. Je reviens
rapidement sur mes pas mais cette erreur m’aura coûté 400 mètres de trop ! Pas
grave, c’est un entraînement.
Tout de même, j’accélère un peu au début afin de rattraper et de dépasser le lapin de 2h45. Puis, je me concentre sur ma vitesse de croisière. Au premier turn-around, à environ 7 km, je compte les femmes qui courent devant moi. Je suis en 11e position. Au moins, me dis-je, j’aimerais terminer dans les 10 premières… difficile de ne pas accélérer mais je dois respecter mon programme. Plus les km s’accumulent, plus je me fais dépasser. Au 17e km, je suis maintenant 17e chez les femmes… Mon orgueil en prend un coup !
Je suis derrière une femme depuis
plusieurs km et lorsqu’elle se ravitaille à un point d’eau, je la dépasse. Elle
revient vers moi et je commence à jaser avec elle. Elle a couru 2,5 km de trop
au début de la course en passant tout droit elle aussi. Je l’informe qu’elle
est mon lapin depuis un bon bout de temps.
Au 19e km, je me sens
bien et je décide de peser sur l’accélérateur. Tant pis pour le programme, je
tente le tout pour le tout. Ma vitesse augmente passablement. Ma compagne me
demande si c’est moi qui accélère ou elle qui ralentit… C’est moi qui accélère
et je la perds de vue.
Malgré la montée, mon rythme est
excellent. Je maintiendrai une moyenne de 4 :50/km jusqu’à l’arrivée.
Pas de baisse d’énergie. Le
sourire jusqu’à la fin. Ça augure vraiment bien pour mon marathon !
Je termine finalement 8e
chez les femmes et 3e dans mon groupe d’âge. La cerise sur le Sunday
d’une belle journée.
Merci pour la tire d’érable sur
le parcours !
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