8 avril 2017
Half-marathon Unplugged – Burlington, Vermont
Il y a un bon vent ce matin et la température oscille autour de -5 degrés. Aujourd’hui,
nous avons 32 kilomètres au programme. Contrairement à l’an dernier, je prends
la décision de commencer à courir avant le début de la course. Nous débarquons de
l’autobus 50 minutes avant le départ, ce qui me donne le temps de parcourir 8 kilomètres.
Lorsque la course débute, je n’ai pas vraiment d’objectif en tête. Mon début de
saison a été difficile, ma vitesse décevante lors de mes deux premiers
demi-marathons et mon énergie à la baisse les dernières semaines.
Au fil des kilomètres,
tranquillement, je rattrape le groupe de coureurs qui me précède puis
les dépasse. En jetant un coup d’œil à ma montre Garmin au 10e km,
je constate que ma vitesse moyenne tourne autour de 5 min/km. C’est à ce moment
que je fixe mon objectif : passer le fil d’arrivée en 1 :45 :00. Une femme à environ 100 mètre devant moi semble
avoir le bon rythme. Je m’accroche à elle, j’ai trouvé mon lapin.
Au 17e
km, elle s’arrête visiblement indisposée par un point sur le côté. Merde !
Lorsque je la dépasse, j’ai envie de lui crier : ‘’Don’t stop ! I need you
! You’re my pace rabbit !’’ Avec 25 km dans les jambes, perdre mon lapin casse
mon rythme et ma motivation. Ma vitesse diminue. Au 18e km, on passe
tout près du fil d’arrivée avant d’entreprendre une dernière boucle de 3 km
dans un quartier résidentiel. Je croise mon amoureux et termine mon
demi-marathon en 1 :46 :15.
Mais ce n’est pas terminé, je dois poursuivre mon
entraînement en ajoutant les 3 derniers kilomètres qu’il me manque pour
atteindre 32. Je retourne sur mes pas pour refaire la dernière boucle où je
croise mon amoureux de nouveau. L’énergie est à la baisse.
D’abord satisfaite de mon chrono, je vérifie mon rang parmi
les femmes de mon groupe d’âge. Je suis déçue de constater que selon les
résultats préliminaires (il y a un 2e départ à 11h00 et les
résultats seront jumelés), je suis 14e ! L’an dernier, j’avais obtenu
la médaille d’argent. Et c’est là que je me rappelle que j’avais fait un chrono
6 minutes plus rapide. Bon d’accord, je n’avais pas couru 8 km avant d’entreprendre
la course, mais tout de même… C’est décevant. Si je n’arrive pas à atteindre un
chrono de 1 :40 :00 au demi avant le marathon d’Ottawa, je vais
devoir réévaluer mon objectif de 3 :30 :00.
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