Ah! Que d’émotions depuis samedi dernier! Dimanche, nous étions debout très tôt afin de préparer notre zone de transition pour le triathlon. Il faisait une quinzaine de degrés et le soleil n’était pas encore levé. L’attente pour le départ en piscine a paru long a Éric qui était nus pieds sur le béton (moi, j’avais heureusement des scandales). L’eau à 80 degrés F. nous a paru chaude et réconfortante quand nous nous y sommes glissés. Plutôt qu’un départ de masse, les concurrents partaient avec 15 secondes d’intervalles pour un parcours en zig zag à travers les corridors de la piscine. Pas chaud évidemment à la sortie de l’eau mais avec mon coupe-vent, tout était sous contrôle pour le 20 km de vélo. Je me sentais les cuisses raides pour la dernière étape, la course à pied. Il faut dire qu’Éric et moi avions cumulé 240 km de vélo durant notre semaine! Après avoir franchi le fil d’arrivée, nous avons encouragés les enfants qui prenaient le départ à leur tour. Ils étaient vraiment mignons! Conclusion : on s’est amusé comme des fous et les gens étaient vraiment sympathiques.
Sur la route du Grand Canyon, nous sommes arrêtés à Sedona (le Saint-Sauveur de l’Arizona). C’était absolument magnifique! Les montagnes des films de cowboys découpaient le ciel avec leurs formes incroyables et leur couleur rougeoyante. WOW. Le seul petit hic, la popularité du site. La circulation automobile est agressante et le réseau routier est insuffisant. Le truc : faire un petit peu de yoga entre chaque arrêt à un point d’observation!
Le Grand Canyon, lui… les mots et la poésie me manquent pour en décrire l’immensité, la profondeur, les couleurs, les formes. On se sent plus que minuscule et tellement humble lui. Nous sommes arrivés juste à temps pour le coucher du soleil le dimanche soir. Le lendemain, le jour de la fête d’Éric, nous avons eu droit à un soleil éclatant alors qu’on annonçait 60% de précipitation. Il est demeuré avec nous tout au long de notre descente au cœur du canyon. Lors de la remontée (environ 7000 pieds d’altitudes), les premiers flocons de neige ont recouvert doucement nos pas. Au sommet, lorsque nous nous sommes retournés pour admirer une dernière fois le paysage… le Grand Canyon avait disparu dans les nuages! Un peu comme pour nous faire signe et nous dire : Voilà c’est terminé! Il faut repartir maintenant avec vos souvenirs en tête et vos photos!
Pour retourner à Tucson, nous avons emprunté un chemin différent : la pays des Navajos. Le paysage nous a stupéfié et apporté une immense paix intérieure. On se sentait seul et tellement bien. Les premières gorges du Canyon nous ont enchantées pendant d’innombrables kilomètres. Nous serions volontiers demeurés là pour le reste du voyage… mais il faisait un froid de canard incompatible avec le vélo.
Vers 18h15, tout près de Flagstaff, une surprise de taille nous attendait. La population locale n’est pas du tout préparée à une abondante chute de neige… Nous avons vécu le pire embouteillage de notre vie : huit heures pour franchir 40 km ! Il y avait des voitures à l’infini devant et derrière nous sur l’autoroute. Ça semblait complètement invraisemblable pour des Québécois de notre espèce! S’en était hallucinant. Un policier tentait de répandre de la terre sur l’autoroute armé d’une pelle! Au bout de 4 heures d’attente, ma vessie n’en pouvait plus. Comment trouver de l’intimité dans un tel lieu! Vers minuit, les phares des véhicules se sont éteints un à un. Puis les passagers se sont endormis… Quelle expérience!
Vers 2h00 du matin, nous avons réussi à quitter le convoi pour aller dormir à Sedona. Cet événement nous a amenés à changer nos plans pour le lendemain. Nous avons passé quelques heures à Sédona puis avons pris le cap vers Phoenix pour aller visiter l’exposition Human Body 3. (J’avais vu Human Body 2 à Toronto).
Demain, nous ferons notre plus longue sortie de vélo : 100 km vers Arivaca.
Iron Roman - Le récit de mon Ironman
Pour lire le compte-rendu de mon expérience à Lake Placid le 26 juillet 2009, cliquez ici.
Pour voir le "Photo Roman" de mon Ironman, cliquez ici.
mardi 27 février 2007
dimanche 25 février 2007
Arizona 2007
Nous sommes de retour de notre semaine "d'entraînement" en Arizona. Les parcours de vélo là-bas sont très stimulants, variés et dépaysants évidemment! Il y a de nombreux parc près de Tucson où les pistes cyclables nous mènent parmi les déserts de cactus. Nous avons eu entre autres beaucoup de plaisir au Saguaro Parc, du côté Est, où le trajet en loop nous donnait l'impression de circuler sur une piste de course pour vélo. Il y avait une seule voie en sens unique et les voitures - très peu nombreuses - devaient y circuler à moins de 25 miles à l'heure. La route (12 km) y était très sinueuse et parsemée de nombreux vallons et côtes. Ça nous obligeait à changer de vitesse très rapidement, à maîtriser les virages serrés, à monter en valseuse de courtes mais raides pentes puis à travailler en endurance sur celle qui s'étendait sur 2 km. Nous nous y sommes amusés comme des petits fous. Se rendre là-bas de notre condo, faire 3 fois la loop et revenir représentait environ 70 Km.
Jeudi, nous avons fait la "route vers Arivaca". Un allé-retour à travers les ranchs vers une petite ville à demi abandonnée. Malgré le paysage magnifique, le 50 km pour nous rendre m'a semblé éternel. Nous avions un vent de face épouvantable et un faux plat montant. J'étais épuisée à notre arrivée au petit resto qui semblait construit au milieu de nulle part. Le proprio, un "baba cool" sympathique, nous a préparé de délicieux sandwichs. Nous avons refait le plein d'eau (nous avions vidés nos 2 bouteilles rapidement comme c'est toujours le cas là-bas) et sommes revenus sur nos pas. De 18 km/h pour l'allée, nous sommes passés à 32 pour le retour! C'était génial. En prime, des souvenirs inoubliables et un magnifique coup de soleil. ;o)
Notre condo était vraiment bien situé. En fait, de nombreux trajets suggérés sur les sites internets de vélo partaient de notre coin de rue! La météo, elle, variait entre 10 et 20 degrés, il suffisait donc de s'habiller en conséquence. Les indispensables: le lipsyl (c'est très très sec là-bas) et 2 bouteilles d'eau minimum avec soi en vélo.
Nos seules mauvaises surprises ont été liées au transport de nos vélos par avion. À l'allée, 4 vélos sur 4 n'ont pas suivi la correspondance de vol. Ils nous ont été livrés avec une douzaine d'heures de retard et après de nombreux appels téléphoniques afin de tenter d'éclaircir la situation: ils sont à Denver, à Chicago ou à Tucson nos chers vélos? Au retour, hier, il en manquait un. Nous lui avons dit au revoir à travers le hublot sur la piste de décollage. De plus, au 85$ us qui nous a été chargé en extra (par vélo), pour le vol du retour, il a fallu ajouter un autre 50$ us pour excès de poids! C'est notre portefeuille qui pèse moins lourd maintenant!
Évidemment, comment aller en Arizona sans passer admirer le Grand Canyon. Nous nous y sommes rendus après notre triathlon près de Phoenix. WOW. Indescriptible. Nous sommes descendus dans ses entrailles y faire une randonnée. Le soleil nous a accompagné tout au long puis la neige nous a accueillis à notre retour. Lorsque nous nous sommes retournés, une fois l'ascension terminée, pour l'admirer une dernière fois, le Grand Canyon avait disparu sous les nuages! On ne voyait plus rien du tout!
Si on y retourne l'an prochain, on vous prévient d'avance. Comme ça, si quelqu'un est intéressé à se joindre à nous pour louer un condo, on partagera les frais!
Jeudi, nous avons fait la "route vers Arivaca". Un allé-retour à travers les ranchs vers une petite ville à demi abandonnée. Malgré le paysage magnifique, le 50 km pour nous rendre m'a semblé éternel. Nous avions un vent de face épouvantable et un faux plat montant. J'étais épuisée à notre arrivée au petit resto qui semblait construit au milieu de nulle part. Le proprio, un "baba cool" sympathique, nous a préparé de délicieux sandwichs. Nous avons refait le plein d'eau (nous avions vidés nos 2 bouteilles rapidement comme c'est toujours le cas là-bas) et sommes revenus sur nos pas. De 18 km/h pour l'allée, nous sommes passés à 32 pour le retour! C'était génial. En prime, des souvenirs inoubliables et un magnifique coup de soleil. ;o)
Notre condo était vraiment bien situé. En fait, de nombreux trajets suggérés sur les sites internets de vélo partaient de notre coin de rue! La météo, elle, variait entre 10 et 20 degrés, il suffisait donc de s'habiller en conséquence. Les indispensables: le lipsyl (c'est très très sec là-bas) et 2 bouteilles d'eau minimum avec soi en vélo.
Nos seules mauvaises surprises ont été liées au transport de nos vélos par avion. À l'allée, 4 vélos sur 4 n'ont pas suivi la correspondance de vol. Ils nous ont été livrés avec une douzaine d'heures de retard et après de nombreux appels téléphoniques afin de tenter d'éclaircir la situation: ils sont à Denver, à Chicago ou à Tucson nos chers vélos? Au retour, hier, il en manquait un. Nous lui avons dit au revoir à travers le hublot sur la piste de décollage. De plus, au 85$ us qui nous a été chargé en extra (par vélo), pour le vol du retour, il a fallu ajouter un autre 50$ us pour excès de poids! C'est notre portefeuille qui pèse moins lourd maintenant!
Évidemment, comment aller en Arizona sans passer admirer le Grand Canyon. Nous nous y sommes rendus après notre triathlon près de Phoenix. WOW. Indescriptible. Nous sommes descendus dans ses entrailles y faire une randonnée. Le soleil nous a accompagné tout au long puis la neige nous a accueillis à notre retour. Lorsque nous nous sommes retournés, une fois l'ascension terminée, pour l'admirer une dernière fois, le Grand Canyon avait disparu sous les nuages! On ne voyait plus rien du tout!
Si on y retourne l'an prochain, on vous prévient d'avance. Comme ça, si quelqu'un est intéressé à se joindre à nous pour louer un condo, on partagera les frais!
vendredi 16 février 2007
Real FarWest
Aujourd’hui, nous sommes allés faire une randonnée de vélo de 68 km à travers le “real far west”. Il faisait chaud - une vingtaine de degrés - soit une dizaine de plus qu’hier. Le soleil et surtout le taux d’humidité très bas font descendre nos bouteilles d’eau rapidement. Heureusement, on peut assez facilement se ravitailler en chemin. À notre retour au bercail, nous étions couverts de poussière et super contents de notre journée.
Avant notre arrivée ici, j’étais convaincue que le désert autour de Tucson était très plat. Au contraire, on passe notre temps à monter et descendre des vallons.
Demain, nous quittons pour Chandler, près de Phoenix, où se tiendra notre triathlon dimanche matin. Il devrait faire autour de 12 degrés au signal de départ à 7h00. Nous quitterons ensuite pour le Grand Canyon où nous passerons la journée de lundi. On vous racontera tout ça mardi! J’ai très très très hâte de voir ça!
Avant notre arrivée ici, j’étais convaincue que le désert autour de Tucson était très plat. Au contraire, on passe notre temps à monter et descendre des vallons.
Demain, nous quittons pour Chandler, près de Phoenix, où se tiendra notre triathlon dimanche matin. Il devrait faire autour de 12 degrés au signal de départ à 7h00. Nous quitterons ensuite pour le Grand Canyon où nous passerons la journée de lundi. On vous racontera tout ça mardi! J’ai très très très hâte de voir ça!
jeudi 15 février 2007
Chiricahua
Hier j'ai passé la plus belle St-Valentin de ma vie dans le parc Chiricahua avec mon amoureux.
Quelle surprise de nous rendre compte, en nous rendant là-bas (2h00 de route au sud-est de Tucson) qu'il y avait de la neige... En arrivant à l'entrée du parc, on nous a prévenus que le seul chemin ouvert était celui menant à l'accueil. Le reste de la route n'avait pas encore été déblayé. Nous avons entrepris notre montée vers le sommet (6800 pieds - 11.8 km) en suivant les traces de 2 randonneurs dans la neige. Nous les avons dépassés puis ensuite, plus aucune trace... de vie. Nous avons grimpé d'un bon pas car nous voulions vraiment atteindre le sommet et être de retour avant la tombée du jour. (Nous sommes arrivés au parc à 13h00, ce qui ne nous laissait pas énormément de temps selon la garde-forestière.)
Le paysage nous donnait vraiment l'impression de nous trouver à l'époque préhistorique. Des cactus et des palmiers nains parsemaient le chemin à travers les arbres couverts de feuillage vert... et de neige. On s'attendait à voir un dinosaure apparaître dans le décors. Ou peut-être Fred Cailloux!
Au sommet, une tempête de neige nous attendait! Heureusement, nous étions bien habillés. Nous n'avons pu nous empêcher de penser au fait que dimanche prochain, nous serons dans une piscine extérieure à 7h00 du matin pour le départ du triathlon... Tuque ou casque de bain? :o)
Le paysage rocheux là-haut ne ressemble à rien de ce que nous avons vu au Québec. Les formations sont fascinantes. La descente a été un peu plus pénible pour Éric qui s'est fait des ampoules aux deux talons. Moi, je m'amusais à faire le kid kodak et ne cessais de prendre des photos!
La garde forestière a semblé apprécier notre retour, un peu inquiète de nous savoir seuls dans la tempête la-haut. Elle nous attendait pour s'en aller puisqu'il n'y avait que nous dans le parc! Un peu comme si nous avions été seul au parc de la Mauricie!
Nous avons soupé dans un resto typique de la place installé dans un wagon de train. Tout le monde semblait se connaître et on s'est bien régalé. Avec leur portions américaines... il nous en restait assez pour se faire un deuxième repas le lendemain.
Aujourd'hui, nous avons roulé 68 km de vélo à travers des champs de cactus parsemés de ranchs. Il faisait frais mais le soleil nous a tanné la peau! Nous avons déjà un beau teint de cowboy sur nos montures.
Les journées se suivent mais ne se ressemblent pas!
Quelle surprise de nous rendre compte, en nous rendant là-bas (2h00 de route au sud-est de Tucson) qu'il y avait de la neige... En arrivant à l'entrée du parc, on nous a prévenus que le seul chemin ouvert était celui menant à l'accueil. Le reste de la route n'avait pas encore été déblayé. Nous avons entrepris notre montée vers le sommet (6800 pieds - 11.8 km) en suivant les traces de 2 randonneurs dans la neige. Nous les avons dépassés puis ensuite, plus aucune trace... de vie. Nous avons grimpé d'un bon pas car nous voulions vraiment atteindre le sommet et être de retour avant la tombée du jour. (Nous sommes arrivés au parc à 13h00, ce qui ne nous laissait pas énormément de temps selon la garde-forestière.)
Le paysage nous donnait vraiment l'impression de nous trouver à l'époque préhistorique. Des cactus et des palmiers nains parsemaient le chemin à travers les arbres couverts de feuillage vert... et de neige. On s'attendait à voir un dinosaure apparaître dans le décors. Ou peut-être Fred Cailloux!
Au sommet, une tempête de neige nous attendait! Heureusement, nous étions bien habillés. Nous n'avons pu nous empêcher de penser au fait que dimanche prochain, nous serons dans une piscine extérieure à 7h00 du matin pour le départ du triathlon... Tuque ou casque de bain? :o)
Le paysage rocheux là-haut ne ressemble à rien de ce que nous avons vu au Québec. Les formations sont fascinantes. La descente a été un peu plus pénible pour Éric qui s'est fait des ampoules aux deux talons. Moi, je m'amusais à faire le kid kodak et ne cessais de prendre des photos!
La garde forestière a semblé apprécier notre retour, un peu inquiète de nous savoir seuls dans la tempête la-haut. Elle nous attendait pour s'en aller puisqu'il n'y avait que nous dans le parc! Un peu comme si nous avions été seul au parc de la Mauricie!
Nous avons soupé dans un resto typique de la place installé dans un wagon de train. Tout le monde semblait se connaître et on s'est bien régalé. Avec leur portions américaines... il nous en restait assez pour se faire un deuxième repas le lendemain.
Aujourd'hui, nous avons roulé 68 km de vélo à travers des champs de cactus parsemés de ranchs. Il faisait frais mais le soleil nous a tanné la peau! Nous avons déjà un beau teint de cowboy sur nos montures.
Les journées se suivent mais ne se ressemblent pas!
mardi 13 février 2007
Happy Valentines Day from Arizona
Aujourd'hui nous avons réussi à faire une quarantaine de kilomètres de vélo avant que la pluie ne nous surprenne... en train de manger notre sandwich dans la voiture. Nous avons parcouru une plaine où est cultivé le coton. Il y avait de jolies petites boules blanches par terre. Jamais je n'aurais pensé qu'on pouvait cultiver le coton dans le désert!
J'ai eu droit à mon pire cauchemar à vélo: je me suis fait poursuivre par un chien qui voulait goûter à mes souliers. Je n'ai probablement jamais sprinté aussi rapidement!
J'ai pris une longue marche hier et j'ai pu observer toutes sortes d'oiseaux dont de nombreux pic bois qui s'affairaient à trouer les immences cactus. Les gens sont très sympathiques par ici et on se sent en sécurité partout... sauf en campagne lorsqu'un chien nous poursuit évidemment! ;o)
Hier nous sommes montés en voiture en haut de la plus hautre montagne du coin (8 000 pieds). Le changement de végétation tout au long de l'ascention est fascinant. Là-haut, il y avait de la neige et ce n'était pas chaud!
J'ai eu droit à mon pire cauchemar à vélo: je me suis fait poursuivre par un chien qui voulait goûter à mes souliers. Je n'ai probablement jamais sprinté aussi rapidement!
J'ai pris une longue marche hier et j'ai pu observer toutes sortes d'oiseaux dont de nombreux pic bois qui s'affairaient à trouer les immences cactus. Les gens sont très sympathiques par ici et on se sent en sécurité partout... sauf en campagne lorsqu'un chien nous poursuit évidemment! ;o)
Hier nous sommes montés en voiture en haut de la plus hautre montagne du coin (8 000 pieds). Le changement de végétation tout au long de l'ascention est fascinant. Là-haut, il y avait de la neige et ce n'était pas chaud!
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