Iron Roman - Le récit de mon Ironman

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mardi 27 février 2007

Arizona 2007

Ah! Que d’émotions depuis samedi dernier! Dimanche, nous étions debout très tôt afin de préparer notre zone de transition pour le triathlon. Il faisait une quinzaine de degrés et le soleil n’était pas encore levé. L’attente pour le départ en piscine a paru long a Éric qui était nus pieds sur le béton (moi, j’avais heureusement des scandales). L’eau à 80 degrés F. nous a paru chaude et réconfortante quand nous nous y sommes glissés. Plutôt qu’un départ de masse, les concurrents partaient avec 15 secondes d’intervalles pour un parcours en zig zag à travers les corridors de la piscine. Pas chaud évidemment à la sortie de l’eau mais avec mon coupe-vent, tout était sous contrôle pour le 20 km de vélo. Je me sentais les cuisses raides pour la dernière étape, la course à pied. Il faut dire qu’Éric et moi avions cumulé 240 km de vélo durant notre semaine! Après avoir franchi le fil d’arrivée, nous avons encouragés les enfants qui prenaient le départ à leur tour. Ils étaient vraiment mignons! Conclusion : on s’est amusé comme des fous et les gens étaient vraiment sympathiques.

Sur la route du Grand Canyon, nous sommes arrêtés à Sedona (le Saint-Sauveur de l’Arizona). C’était absolument magnifique! Les montagnes des films de cowboys découpaient le ciel avec leurs formes incroyables et leur couleur rougeoyante. WOW. Le seul petit hic, la popularité du site. La circulation automobile est agressante et le réseau routier est insuffisant. Le truc : faire un petit peu de yoga entre chaque arrêt à un point d’observation!

Le Grand Canyon, lui… les mots et la poésie me manquent pour en décrire l’immensité, la profondeur, les couleurs, les formes. On se sent plus que minuscule et tellement humble lui. Nous sommes arrivés juste à temps pour le coucher du soleil le dimanche soir. Le lendemain, le jour de la fête d’Éric, nous avons eu droit à un soleil éclatant alors qu’on annonçait 60% de précipitation. Il est demeuré avec nous tout au long de notre descente au cœur du canyon. Lors de la remontée (environ 7000 pieds d’altitudes), les premiers flocons de neige ont recouvert doucement nos pas. Au sommet, lorsque nous nous sommes retournés pour admirer une dernière fois le paysage… le Grand Canyon avait disparu dans les nuages! Un peu comme pour nous faire signe et nous dire : Voilà c’est terminé! Il faut repartir maintenant avec vos souvenirs en tête et vos photos!

Pour retourner à Tucson, nous avons emprunté un chemin différent : la pays des Navajos. Le paysage nous a stupéfié et apporté une immense paix intérieure. On se sentait seul et tellement bien. Les premières gorges du Canyon nous ont enchantées pendant d’innombrables kilomètres. Nous serions volontiers demeurés là pour le reste du voyage… mais il faisait un froid de canard incompatible avec le vélo.

Vers 18h15, tout près de Flagstaff, une surprise de taille nous attendait. La population locale n’est pas du tout préparée à une abondante chute de neige… Nous avons vécu le pire embouteillage de notre vie : huit heures pour franchir 40 km ! Il y avait des voitures à l’infini devant et derrière nous sur l’autoroute. Ça semblait complètement invraisemblable pour des Québécois de notre espèce! S’en était hallucinant. Un policier tentait de répandre de la terre sur l’autoroute armé d’une pelle! Au bout de 4 heures d’attente, ma vessie n’en pouvait plus. Comment trouver de l’intimité dans un tel lieu! Vers minuit, les phares des véhicules se sont éteints un à un. Puis les passagers se sont endormis… Quelle expérience!

Vers 2h00 du matin, nous avons réussi à quitter le convoi pour aller dormir à Sedona. Cet événement nous a amenés à changer nos plans pour le lendemain. Nous avons passé quelques heures à Sédona puis avons pris le cap vers Phoenix pour aller visiter l’exposition Human Body 3. (J’avais vu Human Body 2 à Toronto).

Demain, nous ferons notre plus longue sortie de vélo : 100 km vers Arivaca.

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