Depuis mon marathon à Sherbrooke, je n’ai fait
aucun entraînement par intervalle. J’ai été très conservatrice lors de mes
sorties de course pour essayer de récupérer le mieux possible.
Avec l’arrivée de notre 2e segments de
vacances, nous partons vers Warwick afin de participer au Défi des buttes.
C’est la première fois que nous sommes inscrits à cet événement.
La température n’est pas trop élevée et le
temps est incertain. Il y aura de la pluie. Nous arrivons tôt et déjà, il y a
de l’ambiance au micro. L’animateur nous dit à plusieurs reprises de nous préparer
pour le défi car les montées sont nombreuses et exigeantes. Je me dis en
moi-même, qu’il est un peu tard pour se préparer physiquement ! Mais bon,
d’accord, je vais me préparer mentalement !
J’hésite un peu entre courir mes kilomètres
supplémentaires avant ou après le demi-marathon… mais comme j’aimerais bien
performer aujourd’hui, je décide de les ajouter après ma course.
Nous sommes 48 coureurs à prendre le départ.
Comme je n’ai pas fait de réchauffement, ça me prend quelques kilomètres pour atteindre
ma vitesse de croisière. Je n’ai pas fait attention au nombre de femmes qui
sont passées devant moi. Les premiers kilomètres se font dans un quartier résidentiel
puis nous prenons une route de campagne.
C’est magnifique, très vallonné et effectivement, il s’agit d’un
parcours exigeant. Mais heureusement, je me sens en excellente forme
aujourd’hui. L’énergie est disponible, je souris, le moral également est
excellent.
Nous sommes trois femmes à courir à peu près au
même rythme. On se dépasse les unes les autres. Tranquillement, il y en a une
que l’on perd de vue derrière nous. Je continue de jouer au yoyo avec l’autre
femme. Encore loin du turn-around, trois kilomètres si mes souvenirs sont bons,
je croise le meneur. Je me mets à compter les femmes que je croise. Les trois
premières sont vraiment rapides. Impossible de les rattraper. Je me bats donc
pour la quatrième position !
Notre jeu du chat et de la souris se poursuit.
Mon énergie est bonne et j’ai beaucoup de plaisir même si la chaleur a embué
mes lunettes fumées et que la pluie s’est mise de la partie.
Le petit nombre de participants semble souder
les coureurs. Tout le monde se salue et s’encourage en se croisant. Ça me fait
sourire. La vie est belle !
Tout au long du chemin, des petits messages
d’encouragements, des pensées, sont affichés. Avec toutes les gouttes de pluie
dans mes lunettes et avec la buée, j’ai de la difficulté à les lire. Vers le 18e
kilomètre, je me fais dépasser par ma concurrente une dernière fois et ce sera
la dernière. Elle est finalement plus rapide que moi et prend les devants.
Je terminerai donc 5e chez les
femmes et 4e dans mon groupe d’âge. Tant pis pour le podium !
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