Iron Roman - Le récit de mon Ironman

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lundi 22 août 2016

Demi-marathon de Lachine - 21 août 2016


Nous nous sommes levés très tôt ce matin : 4h00. Installés avec notre roulotte à Ste-Marcelline-de Kildare, nous avons 1h30 de route à faire environ pour nous rendre à Lachine. On veut arriver suffisamment tôt pour pouvoir courir 13 km avant le départ du demi-marathon.

Il fait déjà chaud mais surtout, il vente énormément. Nous ramassons nos dossards et nos chandails de l’évènement, petit retour à l’auto pour se badigeonner de crème solaire et c’est parti. Il est 7h05 et le départ de la première vague – dont je fais partie – aura lieu à 8h30.

J’emprunte le même parcours que je ferai tout à l’heure en longeant le bord du fleuve mais je dois m’éloigner un peu plus loin que notre turn around. Je maintiens un rythme de 5 min 20 / km. En théorie, c’est trop rapide. Selon mon programme d’entraînement, je devrais courir plus lentement et augmenter ma vitesse - jusqu’à mon pace marathon - seulement pour les derniers 5 km. Mais bon, je suis un peu nerveuse. Je veux avoir un peu de temps devant moi avant le départ du demi-marthon.

Au retour, je croise les coureurs du 10 km. Ça me met dans l’ambiance !

Une fois à la ligne de départ, je remarque le lapin de 1h45… J’aimerais bien le suivre mais je me résonne. Mon objectif aujourd’hui, c’est un entraînement de 34 km mollo. Je le laisse donc partir et s’éloigner sans moi avec sa suite. Le parcours est agréable, les points d’eau sont nombreux et il y a aussi distribution de gels. Mais il y a le vent et à chaque fois qu'il est de face, ça se reflète dans ma vitesse.

Il y a une coureuse devant moi qui me sert de lapin. Je la suis pendant près de 15 km puis tranquillement je la dépasse sans vraiment le vouloir.

Les kilomètres s’accumulent et je sens la fatigue me gagner. Je réalise que ce n’est pas un entraînement que je considère comme facile aujourd’hui. Lorsque j’avais couru le 30 km des Érables au printemps passé, ma vitesse ne cessait d’augmenter au fil des kilomètres. Aujourd’hui, je ralentis tranquillement à mesure que je sens l’énergie me quitter. J’ai beau avoir pris 3 gels tout au long de ma course, les deux derniers kilomètres sont vraiment pénibles. Ma vitesse chute autour de 5 min 30 / km. Je croise deux coureurs - un homme d’abord puis une jeune femme - qui sont étendus par terre épuisés. Les secouristes sont avec eux. Ouf, je ne veux pas que ça m’arrive. Vite qu’on en finisse !

Enfin le fil d’arrivée. Je termine le demi-marathon en un peu moins de 1h52, en 12e position chez les femmes de mon groupe d’âge. Ce qui me donnera un entraînement de près de 3h00 de course aujourd’hui.

On remet ça le week-end prochain à Québec avec 35 km à courir.

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