Le dimanche matin, je décide de rester couchée et de ne pas participer à l'entraînement de nage. Je suis consciente que je frôlerai le 20 heures d'entraînement cette semaine et que mon retour à vélo sera exigeant. Je fais donc la grasse matinée et me lève vers 8h00!
Au déjeuner, je mange sans retenue et enfile 4 barres "Marie-Claire". Une recette à base de graines de lin et de farine de blé entier et qui contient des figues, des pacanes, des canneberges séchées mais également des amandes, des noix de macadam, des graines de citrouille et de tournesol.
La recette provient du livre "Nutrition, sport et performance". C'est ma recette fétiche pour les journées d'endurance!
J'assiste en tant que spectatrice à l'entraînement de bricks qui sera écouté à cause de la pluie et du froid. En discutant, je constate que la température refroidit l'envie de deux de mes trois futurs coéquipiers de retourner à Montréal à vélo. Je suis inquiète et nerveuse. Je tiens absolument à retourner à vélo et y retourner seule ne fait aucune différence pour moi. Je le ferai de toute façon. Mais si je dois partir seule, je préfère partir le plus tôt possible. Nous avons fixé l'heure de départ pour 12h30. Je trouve ça tard si je dois partir seule. Personne n'est à l'abri d'un pépin mécanique et surtout, il vente énormément. Ça y est, mon niveau de stress monte au plafond.
Du calme, du calme!
Pour dîner, je mange une immense assiette de lasagne, un gros brownie "cochon" et du lait au chocolat. Des calories, en veux-tu? En vlà!
À 12h30, je suis prête à partir depuis plus d'une demi-heure. Tout à coup, le ciel s'assombrit, le vent se déchaîne et le ciel poignarde la terre de ses grêlons arrachant les tendres feuilles vertes des arbres. Les boulettes de glace martèlent les toits et couvrent le sol. Vision apocalyptique: nous sommes en hiver! Mes coéquipiers vont-ils se désister?
Je tente de calculer le temps que ça me prendrait toute seule... On m'a maintes fois répéter que le retour est beaucoup plus difficile, même si ça descend, à cause du sens du vent. Et du vent... y'en a!
À 12h45, toujours pas de cyclistes en vue au point de rencontre. Merdre, me serais-je trompée de stationnement? Je quitte en trombe les résidences vers la cafétéria, quelques bâtisses plus loin. Personne. Je reviens aussi vite aux résidences et aperçoit enfin Daniel habillé en cycliste! Ahhhhh, en voilà un. Denis se joint ensuite à nous. Nous serons finalement trois à braver le temps pluvieux, froid et venteux. Nous avons 140 km devant nous.
13h45: c'est un départ.
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