Iron Roman - Le récit de mon Ironman

Pour lire le compte-rendu de mon expérience à Lake Placid le 26 juillet 2009, cliquez ici.












Pour voir le "Photo Roman" de mon Ironman, cliquez ici.





samedi 27 juin 2009

Troisième semaine: un deuil

Trois semaines déjà. Le temps passe vite et les heures d'entraînement s'accumulent: 19 heures de plus dans le corps.

Lors de ma première journée au Parc de la Mauricie, le mercredi, je suis complètement vidée, une fois de plus. Les côtes me semblent interminables et terriblement difficiles. Pourtant, même dans cet état j'enfile plus de cinq heures d'entraînement. Ce qui est bon pour le moral, c'est mon genoux qui coopère enfin.

Le lendemain, je me sens en meilleure forme. Petite journée, seulement un peu plus de trois heures d'entraînement.

La troisième journée, la petite madame pète le feu et s'offre 6 heures de plaisir dans les jambes. Si j'avais été assez souple, j'aurais embrasser mes 2 genoux!


Le samedi, en théorie, nous devions participer au duathlon de Trois-Rivières. Étape essentielle pour moi si je désire participer à la Coupe du Québec. C'était un de mes objectifs en début de saison mais la mort dans l'âme, je décide de ne pas y aller. C'est une décision extrêmement difficile à prendre car si je ne participe pas à Trois-Rivières, il m'est impossible de terminer parmi les deux premières de mon groupe d'âge à la Coupe. Je renonce donc ainsi à tenter ma chance pour une troisième participation à un Championnat du monde puisque seuls les deux premiers de chaque groupe d'âge obtiendront une place dans l'équipe canadienne.

Ça me met toute à l'envers de ne pas y aller mais j'essaie d'analyser la situation froidement. Mon genoux s'améliore mais si je participe à une compétition, je prends un risque. D'un autre côté, si je participe et que je fais un podium, ça va me donner un boost de confiance et d'adrénaline.

J'ai terriblement peur de me blesser de nouveau. J'ai tellement investis dans mon entraînement et fais de sacrifices pour me préparer à mon Ironman... Je ne peux pas me permettre de prendre de risques.


Alors c'est un deuil.
Pas de duathlon de Trois-Rivières = pas de Championnat du monde l'an prochain.


Ça fait mal.
Je suppose que c'est aussi ça, un Ironman. Des choix douloureux.

Aucun commentaire: