Bilan mitigé de mon premier triathlon de la saison.
NAGE
Bien que l'eau était moins froide que je le craignais (18 degrés), ma première nage en eau libre n'a pas été géniale. J'ai évidemment fait l'erreur (volontaire!) de ne pas aller nager avant le départ. Naturellement, la température de l'eau saisit un peu et mon corps a répondu en m'envoyant un signal d'oppression au niveau de la poitrine et du cou. J'ai tenté à quelques reprises de détacher mon collet pour mieux respirer mais ça ne donnait pas grand chose. Il y avait également mes lunettes qui se remplissaient d'eau à répétition et qui m'ont vraiment dérangée.
Le premier tour de 750 mètres n'a pas été très agréable bien que je n'aie jamais eu de moment de panique et au 2e tour, je sentais que je nageais mieux. Pourtant, une centaine de mètres avant de terminer, une drôle de pensée m'a traversée l'esprit: "Est-ce que je vais me rendre jusqu'au rivage?". Il n'y avait pas vraiment de raison que je n'y arrive pas puisque je n'étais ni essoufflée ni fatiguée et pas du tout paniquée.
Et bien, je n'ai pas été capable de sortir de l'eau toute seule.
Rendue au rivage, j'ai tenté à plusieurs reprises de me lever debout et je n'y suis pas parvenue toute seule. Deux bénévoles m'ont tirée sur le côté et j'ai dû prendre quelques minutes assises (en pleurant évidemment!) avant de reprendre le contrôle et de repartir. Weird.
VÉLO
J'ai d'abord marché vers la zone de transition puis je me suis mise à courir. À mon vélo, j'ai pris le temps d'enfiler un manteau pour me réchauffer mais aussi reprendre mes esprits avant d'aller rouler 40 km!
Ce fut un bon investissement de temps puisque ma portion vélo s'est vraiment bien déroulée. Le parcours sur la piste de course est fantastique. À la fois technique, rapide et exigeant puisqu'on doit grimper entre autre une bonne côte (côte où plusieurs athlètes moins bien préparés sont débarqués de leur vélo pour la monter à pied). Je me suis vraiment amusée et j'ai réalisé que j'étais une bonne grimpeuse puisque j'ai dépassé plusieurs hommes à chacune de mes 10 montées. Il faut dire que mon poids plume m'avantage.
COURSE À PIED
Partie en flèche de la zone de transition, j'ai senti ma douleur au genou droit s'installer assez rapidement et au 3e kilomètre (sur 10), j'ai pris la décision de marcher. Il était hors de question pour moi d'empirer mon mal et de mettre en péril mon Ironman pour un triathlon sans réelle importance pour moi. Mais je ne voulais pas abandonner. Il faisait beau et le parcours qui longe un lac est agréable. Alors j'ai décidé de terminer mon triathlon en marchant. J'ai trottiné à quelques reprises, mais mon instinct me disait que ce n'était pas une bonne idée. Alors je recommençais à marcher. Environ un kilomètre avant la fin, mon amoureux m'a rejoint et pour la première fois, nous avons terminé une course main dans la main. Ça m'a vraiment fait plaisir.
BILAN
Il faudra que j'aille nager à plusieurs reprises avec mon wetsuit en eau libre d'ici mon Ironman! Et il faut absolument que je guérisse ma blessure pour pouvoir courir. Une chose est certaine, s'il faut que je marche 42.2 km lors de mon Ironman, je vais le faire. Et si je termine à minuit moins une, j'aurai droit à ma minute de gloire. Évidemment, c'est le pire des scénarios pour moi. Vous devinerez que j'ai un petit down en cette première semaine de vacances dédiées à mon entraînement!
Mais je considère que mon week-end m'a apporté du positif également: je réalise que j'ai un bon potentiel en vélo. J'aurai 180 km à faire le 26 juillet prochain et ça me sera utile.
2 commentaires:
Encore une fois ton récit est passionnant. Tu as un très bon esprit et un bon potentiel. Bravo encore à toi Hélène.
Bravo pour ce triathlon Hélène! Et surtout félicitations pour ta sage décision! Wow!!
Je te souhaite que ton genou guérisse rapidement. Dis-toi que cette période de repos te permettra peut-être de revenir encore + forte en course! ;-p
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