Iron Roman - Le récit de mon Ironman

Pour lire le compte-rendu de mon expérience à Lake Placid le 26 juillet 2009, cliquez ici.












Pour voir le "Photo Roman" de mon Ironman, cliquez ici.





jeudi 30 juillet 2009

IRONDAY

Rongée par le stress, la nuit m’a parue extrêmement longue et courte à la fois. Deux ou trois heures de sommeil, tout au plus. Mais lorsque le cadran a sonné, ma nervosité s’est envolée instantanément.

Aujourd’hui, je m’en vais faire un triathlon. C’est simple : nager, pédaler, courir. J’ai l’habitude et je vais essentiellement me concentrer là-dessus.

Nager, pédaler. Courir.



C’est en baillant que j’ai mangé mon déjeuner dans la voiture et que je me suis fait marquer 2226 sur les bras et les cuisses.



Ma nouvelle identité.






Après avoir rendu une dernière visite à mon Pinarello dans la zone de transition pour le débarrasser de ses sacs de poubelles (qui devaient protéger la chaîne et les dérailleurs de la pluie durant la nuit),



je suis allée ensuite déposer mon sac « special needs »



et j’ai enfilé mon wet suit.



À la plage, j’étais vraiment heureuse de rencontrer Jean-Pierre, mon inspiration. C’est lui qui le premier m’a parlé de Ironman et c’est lui qui m’a décrit, il y a 4 ans, le parcours de Lake Placid en me disant : « Tu vas voir, quand tu vas faire ton Ironman… ».


Alors voilà, ce matin, j’allais voir!

Nous entrons dans l’eau ensemble. En passant le premier tapis, j’ai constaté sur le chrono officiel que ma montre a 7 sec. de différence. JP est un excellent nageur et n’a pas peur de la mêlée alors nous nous séparons. Moi, je m’en vais tranquillement vers mon spot, sur la rive opposée, les deux pieds plantés sur une roche, à environ une dizaine de pieds de la ligne de départ suspendue au dessus de l’eau. Je nagerai en diagonale dans l’eau pour me rendre vers les bouées. Ça me rallongera un peu mais m’évitera la cohue.

Aucune nervosité. Aucun papillon dans le ventre. Aucune bibitte dans la tête!

Je jase avec une dame d’une cinquantaine d’années. Elle prévoit nager en 1h30. Moi aussi. Alors pourquoi ne pas nager ensemble? Je surveille ma montre. Le coup de départ s’en vient… Je lui dis rapidement que je vais attendre un peu pour partir.
BANG.

« How long are you gonna wait? », me demande t-elle?

“ I think we can go” que je lui réponds instantanément. Ainsi, moins de 10 sec. après le coup de départ, je commence à nager.

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