Iron Roman - Le récit de mon Ironman

Pour lire le compte-rendu de mon expérience à Lake Placid le 26 juillet 2009, cliquez ici.












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vendredi 10 juillet 2009

La lumiere au bout du tunnel

Le lendemain de cette longue sortie de vélo autour de Whiteface, mon amoureux décrète que je prends une journée de congé. Ça me fait du bien: ne rien faire. Tranquille sur notre terrain de camping, je photographie des insectes, je nettoie mon vélo, je fais des étirements et de la physio et ... je mange. Je mange énormément ces dernières semaines. Ce que je préfère, des cachous trempés dans le nutella! Et je peux en manger une tasse entière après avoir englouti du yogourt, des muffins, des barres "Marie-Claire", du fromage et bu des tonnes de lait.

Comme je ne suis pas parvenu à faire tout le volume que je voulais à Lake Placid, j'insiste auprès de mon amoureux pour faire une dernière grosse journée de bricks le lendemain avant de quitter pour la maison. La douleur que je ressentais sous le genoux sous la pression de mes doigts a disparu... et j'aimerais bien aller courir un petit peu.

Alors le lendemain matin, je pars tôt. Il fait beau et il n'y a pas de pluie à l'horizon. Enfin.

Je roule un premier 50 km. Je me sens fatiguée au retour. Dans ma tête, mon entraînement s'arrêtera après mon premier brick de course: 5 km. Je cours très lentement, autour de 5 min 45 / km. WOW, je ne ressens pas de douleur. Peppée par cette expérience, j'oublie ma fatique et j'enfourche mon vélo pour 2o km supplémentaires. J'ai hâte de voir comment se passera ma prochaine portion de course: 7 km. Lorsqu'un léger inconfort s'installe, je change de technique de course. Je lève les genoux plus haut et je mouline dans les airs pour une dizaine de foulées. Ensuite, lorsque je recommence à courir normalement, l'inconfort disparaît. Je dois avoir l'air bizarre quand je fais ça, mais je m'en fous. J'utilise cette technique à plusieurs reprises et termine mes 7 km sans douleur. Vite, je saute sur mon vélo pour un dernier 20 km puis, un peu nerveuse, je recommence à courir. Cette fois, je pars pour 11 km et utilise mon nouveau truc: alterner la course et le moulinage dans les airs. Ça marche!

De retour au bercail, je sens une grande paix intérieure m'envahir. J'ai roulé 90 km et je suis parvenue à courir 23 km sans douleur! Pas très rapidement, mais sans douleur!

Il y a une lumière au bout du tunnel et je me dirige droit vers elle.

Alléluia!

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