Dernière destination avant mon Ironman: Providence dans le Rhode Island. Nous nous rendons là-bas car mon amoureux prendra le départ de son premier demi-ironman de la saison. Nous partons le jeudi 9 juillet tard dans l'après-midi. Nous partageons les 7h30 de route en deux portions. Nous nous arrêtons donc pour la nuit à mi-parcours dans le New Hampshire.
Le lendemain, nous nous rendons sur le site de l'exposition afin qu'Éric ramasse son sac d'athlète et termine son inscription. Pendant qu'il assiste au brieffing destiné aux participants, je profite du service de massothérapie disponible sur place. Éric magasine un peu puis nous allons voir le site. Il s'agit en fait du site de transition no.2, celui de la transition vélo/course et l'endroit où est également situé le fil d'arrivée.
Le lendemain, nous nous rendons sur le site de l'exposition afin qu'Éric ramasse son sac d'athlète et termine son inscription. Pendant qu'il assiste au brieffing destiné aux participants, je profite du service de massothérapie disponible sur place. Éric magasine un peu puis nous allons voir le site. Il s'agit en fait du site de transition no.2, celui de la transition vélo/course et l'endroit où est également situé le fil d'arrivée.
Le départ, lui, aura lieu à Narragansett, située une quarantaine de kilomètres plus loin. Les athlètes nagent dans la mer (1.9 km) puis enfourchent leur vélo (zone de transition 1 sur la plage) pour parcourir 90 km avant de parvenir à la deuxième zone de transition à Provindence où se fait la portion course à pied dans les rues de la ville (21.1 km de course).
Deux zones de transitions, c'est de la gestion. Alors que nous couchions à Narragansett pour être plus près du départ, nous avons dû retourner à Providence le samedi pour aller porter le sac de transition vélo/course d'Éric.
Pour nous y rendre, nous avons emprunté le trajet de vélo afin qu'Éric puisse visualiser un peu sa course. Et comme je devais rouler 1h30 cette journée-là, il m'a déposée sur le trajet pour que je m'entraîne un peu et que lui donne mon avis.
Ce fut très déplaisant. Il y avait énormément de circulation. L'accotement était minuscule ou carrément inexistant et il y avait également de larges et profondes "trappes de sable". Les nombreux arbres me protégeaient du soleil avec les ombres qu'ils projetaient sur la route mais ces ombres, malheureusement, m'empêchaient de bien voir les "trappes de sables". À deux reprises, en passant dans la pénombre de viaducs, j'ai perdu le contrôle de mon vélo en roulant justement dans le sable. Honnêtement, je me serais bien passé de cette balade à vélo. Et ne je savais pas trop quoi dire à Éric qui attendait mes commentaires. Comment lui dire que j'étais vraiment inquiète pour lui car je considérais le trajet comme non sécuritaire!
En fait, je m'inquiétais pour rien. Nous nous sommes trompés de chemin et le trajet qu'Éric a emprunté pendant sa course était bien sécurisé et balisé.
Après ma sortie de vélo, nous nous sommes rendus à la plage afin qu'Éric puisse avoir une idée de ce qui l'attendrait le lendemain. Il y avait des vagues et l'eau n'était pas très chaude. J'ai enfilé mon wetsuit pour l'accompagner comme il l'avait fait pour moi au Championnat du monde à Vancouver.
Ça ne me tentait pas, mais pas du tout! J'avais probablement les yeux ronds et très grands ouverts sous mes lunettes! On ne peut pas dire que j'aie nagé. J'ai tenté tant bien que mal de garder mon calme entre 2 vagues. J'ai tout de même suivi Éric. Nous avons testé les vagues de face, de côté et de dos! Voilà, ma B.A. de la journée était faite. J'étais bien contente de retourner les deux pieds dans le sable.
Le dimanche matin, journée de la course, le réveil sonne à 4h15. Le départ d'Éric est prévu à 6h30 mais le vent et les vagues, qui ont déplacé les bouées durant la nuit, obligent les organisateurs à retarder le début de l'événement d'une bonne vingtaine de minutes. Les conditions de la mer sont telles que, fait rarissime, on offre la possibilité aux athlètes de ne pas nager! Ceux qui le préfèrent peuvent décider de n'effectuer que les portions vélo et course. Bien-sûr, ce choix signifie qu'ils ne sont pas éligibles aux médailles et aux "spots" pour Kona et Clearwater.
Mon amoureux décide d'affronter la mer.
Je le trouve courageux et je suis très fière de lui.
Lorsqu'il s'élance vers les vagues avec les athlètes de son groupe d'âge, je me mets à pleurer. Je repense à mon expérience à Vancouver dans l'eau froide et secouée par les vagues. Heureusement pour lui, la température de l'eau est un facteur négligeable.
J'assiste également au départ de Vincent, un copain triathlète qui était également à Vancouver mais qui lui n'avait pas pu nager là-bas étant donné que la portion nage avait été annulée pour les hommes. Cette fois-ci, il prend sa revanche et s'élance dans la mer avec la dernière vague de départ, celle des plus jeunes athlètes!
Lorsqu'Éric sort de l'eau, je suis très agréablement surprise par son chrono.
Je lui crie que je l'aime, qu'il est super, le prend en photo et le filme puis je le regarde s'éloigner en vélo.
J'attends que Vincent sorte également pour immortaliser sa transition puis saute dans la voiture pour me rendre à Provindence, presqu'une heure de route plus loin.
La zone de transition no. 2 est pratiquement vide lorsque j'arrive. Seuls les pros et quelques rares "age groupers" ont terminé leur vélo. En fait, les pros débutent leur deuxième boucle de course à pied! Le décors est magnifique et l'endroit vraiment bien choisi.
Je m'en vais directement là où les athlètes débarquent de leur vélo et tranquillement, je me fraie un chemin pour obtenir la meilleure place possible pour prendre des photos. J'attendrai près d'une heure en encourageant bruyamment les participants avec ma clochette et ma voix.
Tout à coup, j'aperçois mon amoureux qui arrive et débarque comme un pro de sa monture. Go! Go! Go! Mon amour!
Ce qu'il y a de bien avec le parcours de course, c'est que je peux emprunter un raccourci et croiser mon amoureux à deux reprises en moins de deux kilomètres.
Je me dirige ensuite rapidement vers la fameuse côte où je l'encourage de nouveaux.
À son retour de la boucle, même principe, j'emprunte le raccourci et peux le retrouver un peu plus loin.
De voir les athlètes et de sentir l'ambiance me donne une adrénaline qui est franchement bienvenue. Oui, j'ai hâte à mon Ironman. Bientôt ce sera mon tour.
Et lorsque je vois l'émotion sur le visage des "finishers", il n'y a aucun doute à mon esprit: je vais le franchir ce foutu fil d'arrivée le 26 juillet prochain.
1 commentaire:
Toutes mes félicitations à Éric de ma part! Wow, BRAVO!!!!
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